Se former en école d’ingénieurs en Occitanie

Des écoles présentes partout

Les écoles d’ingénieurs forment généralement en 5 ans (ou 3 ans après une classe prépa ou un premier cycle universitaire) à des métiers d’innovation et de responsabilité dans des secteurs variés : énergie, aéronautique, numérique, matériaux, santé… L’Occitanie compte toute une gamme de grandes écoles. En voici quelques exemples.

À Toulouse

L’INSA Toulouse, l’ISAE-SUPAERO, l’ENAC, l’ENSEEIHT et Toulouse INP-ENSIACET, notamment, sont des écoles exigeantes tournées vers le spatial, l’aérien, la chimie ou encore l’hydraulique.

À Montpellier

Polytech Montpellier, l’Institut Agro Montpellier et l’ENSCM (École nationale supérieure de chimie de Montpellier) forment des ingénieurs et ingénieures dans les domaines de l’énergie, de l’environnement, de l’agroalimentaire ou encore des matériaux innovants.

Hors des métropoles

D’autres établissements tout aussi renommés sont implantés ailleurs en Occitanie. Exemples :

• l’ENIT de Tarbes (65), spécialisée dans le génie mécanique, industriel et civil ;
• Sup’EnR, à Perpignan (66), dédiée aux énergies renouvelables ;
• l’IMT Mines Albi (81), qui propose des spécialisations comme « ingénierie de la donnée » ou « matériaux pour l’aéronautique » ;
• le campus de l’Institut Agro Montpellier à Florac (48) ;
• ISIS Castres (81), membre du groupe INSA et rattachée à l’INU Champollion, spécialisée en e-santé.

Bon à savoir

Polytech Montpellier arrive à Béziers à la rentrée 2026 !

Cette grande école d’ingénieurs prépare un nouveau cycle en partenariat avec l’IUT de Béziers et le lycée Jean-Moulin. Le projet est soutenu par les collectivités, l’État et une vingtaine d’entreprises locales qui ont permis d’identifier les compétences-clés de l’industrie 4.0 : « L’objectif est de former des ingénieurs capables de travailler sur la robotique, la cybersécurité ou l’IA, tout en intégrant les enjeux énergétiques et environnementaux », souligne Lionel Torres, directeur de Polytech Montpellier.

Commencer son parcours en dehors d’une école

Devenir ingénieur sans entrer directement en école après le bac – et même sans passer par une classe prépa scientifique ? C’est possible ! En effet, les IUT et les universités partout en Occitanie sont d’excellentes portes d’entrée dans ces cursus : après un BUT ou une licence scientifique, tu peux intégrer une école en « admission parallèle ».

Voici quelques exemples de premiers cycles possibles :

• un BUT génie mécanique et productique à l’IUT de Tarbes (65) ;
• un BUT informatique à l’IUT de Rodez (12) ;
• un BUT génie civil – construction durable à l’IUT de Nîmes (30) ;
• une licence de physique, parcours sciences pour l’ingénieur (SPI) à l’université Perpignan – Via Domitia (66) ;
• une double licence mathématiques-informatique à l’université de Montpellier (34).

Ces formations offrent une première étape que tu peux suivre près de chez toi. Tu pourras y approfondir ton approche scientifique et y développer des compétences pratiques très recherchées par les écoles d’ingénieurs.

Bon à savoir

Les BUT ouvrent grand leurs portes aux titulaires d’un bac techno (STI2D, STL, STAV) : 50 % de leurs places leur sont réservées.