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Fous rires garantis. La comédie Les Vieux Fourneaux [1] (930 000 entrées), tournée principalement dans les vallons du Gers, adapte avec bonheur la bande dessinée éponyme de Wilfrid Lupano et Paul Cauuet (éditions Dargaud). Le premier film est sorti en août 2018, et sa suite en août 2022.
Antoine (Roland Giraud dans le premier opus, Bernard Le Coq dans le second), Mimile (Eddy Mitchel) et Pierrot (Pierre Richard), trois septuagénaires amis depuis l’enfance, se retrouvent lors des funérailles de Lucette, la femme d’Antoine. Ce dernier apprend par hasard, à la lecture d’une lettre égarée, que sa chère et tendre l’a trompé 50 ans auparavant. Il part aux côtés de ses deux amis et de sa petite-fille Sophie vers la Toscane, pour venger l’offense auprès de l’impétrant. Ses compagnons de route vont s’employer à l’empêcher de commettre un crime passionnel bien tardif ! Le scénario amène également Pierrot à cacher des migrants. L’occasion, aussi, de délivrer un message d’ouverture et de tolérance.
Bon à savoir
Les Vieux Fourneaux est à la location sur Canal VOD, Orange VOD, Universcine, Apple TV ou Filmo.
Air de Toscane en Occitanie
Maisons typiques du Sud-Ouest, paysages vallonnés, fermes isolées… De nombreuses scènes de cette comédie sont tournées dans le Gers. « La production voulait être proche de Toulouse car beaucoup de techniciens y vivent », précise Josiane Bled, chargée de mission à Ciné32, soutenu par la Région. « Au départ, la production avait prévu de tourner le film dans le Tarn-et-Garonne, car c’est de là-bas qu’est originaire Paul Cauuet », se rappelle cette dernière. Une vingtaine de techniciens de la région ont travaillé sur le film. D’autres scènes ont par ailleurs été tournées dans le Tarn-et-Garonne, la Haute-Garonne et l’Hérault.
« Les contrastes de végétation en Occitanie font que nous avons l’impression de changer totalement de lieu, tout en restant dans la région. Lors de la scène où le trio se rend dans un château en Toscane, il s’agit en réalité du château de Montagnac, dans l’Hérault, situé sur la côte méditerranéenne », sourit Josiane Bled.
Confirmant le statut de terre d’excellence du cinéma français pour l’Occitanie, Les Vieux Fourneaux se déroule aussi dans plusieurs communes gersoises. La maison de Sophie se situe à Lasseube-Propre, celle d’Antoine à Encausse, la vieille ferme de Berthe (incarnée par Myriam Boyer) à l’Isle-Arné, le stade de rugby à Auterive ou encore une usine incrustée par effets spéciaux au creux d’une vallée gersoise.
Dans le second film, intitulé Les Vieux Fourneaux 2 : Bons pour l’asile, les villages gersois de Saramon et Simorre ont attiré la production. À Simorre, l’artère principale a même été transformée en rue commerçante des années 1950.
D’autres films ont été tournés dans le département du Gers tels que Le bonheur est dans le pré d’Étienne Chatillez (1995), Milou en Mai de Louis Malle (1990) ou encore Super-bourrés de Bastien Milheau, dont la sortie, imminente, est prévue fin août.
L’Occitanie, terre d’accueil de l’industrie cinématographique
« Être la première région européenne audiovisuelle et la première destination en France pour les productions internationales », c’est l’ambition exprimée par Carole Delga, présidente de la Région Occitanie. Aides aux sociétés de production, soutien à la formation et aux salles de cinéma, accompagnement à l’écriture… Chaque année, la Région investit plus de 4,7 millions d’euros dans le secteur du cinéma et de l’audiovisuel. L’Occitanie compte 100 sociétés de production sur son territoire.
