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La Région veille avec la Banque de France sur la santé des entreprises régionales

Engagée dans la Stratégie régionale pour l’emploi et la croissance, la présidente de la Région a signé mercredi 14 février à Toulouse un partenariat fort avec la Banque de France. Au sommaire : veille économique et prévention des difficultés des entreprises.

La Banque de France apportera à la Région des informations sur la santé des entreprises, et des filières

Alors que la Banque de France anticipe une croissance des entreprises régionales de 4 % en moyenne pour 2018 (Enquête réalisée en janvier 2018 auprès de 2 500 entreprises régionales), la présidente de la Région Carole Delga a signé ce mercredi 14 février à Toulouse un partenariat avec Maxime Maury, directeur régional de la Banque de France, jusqu’en 2021.

La présidente de Région a signé un partenariat avec Maxime Maury, directeur régional de la Banque de France, jusqu’en 2021

Chef de file du développement économique et des aides aux entreprises, la Région bénéficiera des données de la Banque de France sur le financement et la santé des entreprises, d’études économiques territoriales ou de filières. En outre, elle pourra faire appel à l’expertise et l’appui technique de la Banque de France pour les dossiers complexes d’aides aux entreprises.

L’Occitanie génère la plus forte croissance économique en France et détient la première place en matière d’effort de R&D et de création d’entreprises. La Banque de France est un partenaire précieux pour accélérer cette dynamique, lance Carole Delga. L’engagement pour le développement des entreprises et l’attractivité économique de notre territoire continue !

La Banque de France a mesuré en 2017 une progression de l’activité de la plupart des secteurs économiques d’Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, comme le BTP, en croissance de 5,6%, l’industrie en hausse de 4,9% ou les services, qui gagnent 4,2%.
La Banque de France alertera aussi la Région sur la dégradation de la santé d’entreprises aidées ou au fort impact sur l’emploi, pour faciliter la mobilisation de tous et aider à restructurer l’activité ou trouver un repreneur. La Région s’implique directement : elle a adopté en juillet 2017 le « Contrat Entreprises en difficulté », avance remboursable de 750 000 € maximum destinée à pérenniser une PME en danger.