« Nous faisons le constat, explique Djamel Chibout, que la filière a été laissée à l’abandon. Elle est sinistrée et il nous manque du personnel expert. Avec un centre de formation d’apprentis (CFA) d’entreprise, nous allons pouvoir recruter et structurer la filière. »
Le choix définitif du lieu est en cours et la formation ouvrira en 2025. Celle-ci permettra de créer un bac pro et de proposer des spécialités de formation au-delà du CAP : écailler, traiteur, fumage, salaison, etc.
Depuis sa création en 2017, la Franchise a connu un succès rapide.
Depuis la création d’une première poissonnerie près de son restaurant de Pinsaguel le couple d’entrepreneurs répond à la demande de nombreuses communes : « les maires nous appellent, explique Caroline Chibout. La demande est forte, les poissonneries ayant disparu ces dernières années les unes après les autres. »
Comment expliquer cette réussite là où d’autres échouent ?
Cela passe par une refonte complète de l’organisation et des conditions de travail, estime Djamel Chibout : « Nous avons centralisé les achats et créé un laboratoire commun qui livre en sushis le réseau de franchises. Dans nos poissonneries c’est beau, ça sent bon et on y trouve des produits qui répondent aux attentes actuelles des clients. Et puis pour attirer le personnel et le fidéliser, on ne commence plus à 5 heures du matin, on ne se casse plus le dos et on ne passe plus des heures dans le froid ! »
Les prochaines ouvertures sont prévues début 2024 à Bordeaux, Villefranche-de-Lauragais et Grenade.
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