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Interview Visiteurs
« MADEELI, c’est Mon Agence de Développement Economique de l’Export et de l’Innovation. »
« Comment vous trouvez ce petit nom ? »
« Plutôt sympa ! »

Sympa, conviviale, MADEELI a déjà de nombreux fans.

La nouvelle agence de développement économique, de l’export et de l’innovation, vise à faciliter les synergies des entreprises dans toutes les étapes de leur vie.

Interview Jean-Paul Bacquet - Président de Business France
« Cette Région a fait le choix de conduire les entreprises à l’export pour créer les richesses, créer des emplois. Elle a une politique extrêmement dynamique en la mesure puisque deux structures existaient depuis plusieurs années et que pour être encore plus efficace, la Région a décidé de les marier en mutualisant les moyens pour pouvoir s’étendre encore plus. C’est une très très bonne initiative. »

MADEELI est née de la fusion entre deux agences : Midi-Pyrénées Expansion et Midi-Pyrénées Innovation.
MADEELI a un objectif simple. Constituer un grand pôle d’innovation et de développement économique ouvert à l’international.
Interview Martin Malvy - président de la Région Midi-Pyrénées
« Si on veut développer nos entreprises, il faut à la fois innover et conquérir de nouveaux marchés. C’est l’objectif très clair de cette agence qui va être au plan national, l’une des plus importantes agence de développement, d’innovation et d’internationalisation, avec 60 collaborateurs qui sont des chercheurs, des ingénieurs issus des deux agences antérieures. »

MADEELI va donc permettre aux entreprises régionales de structurer et de développer leurs réseaux à l’export, de consolider leurs atouts et de se préparer à la conquête des marchés de demain.
Interview Anne Lauvergeon - Présidente de la commission Innovation 2030
« Cette nouvelle agence, c’est une façon de simplifier, de rendre plus efficace encore le rapport avec les entreprises, et je crois que c’est une très bonne chose. Qu’une entreprise veuille faire de l’international, veuille innover, veuille croître, c’est quand même très compliqué d’avoir des guichets différents et donc le fait de pouvoir s’adresser de manière simple à une agence, je pense que cela va vraiment dans le bon sens. »

En 2014, Midi-Pyrénées Expansion et Midi-Pyrénées Innovation ont permis d’accompagner plus de 1260 projets d’entreprises et de créer plus de 660 emplois.
MADEELI est dotée d’un budget annuel de 6 millions d’euros, dont 4,7 millions issus de la Région Midi-Pyrénées.

Interview Nicolas Beger – Technicien de maintenance – Equipe Régiolis – SNCF
« On a un très beau bâtiment, très grand, très lumineux. »
Interview Martin Malvy – Président de la Région Midi-Pyrénées
« C’est confortable, spacieux »

1800 m2, 2 étages, des outils derniers cris, le nouvel atelier de maintenance du Technicentre de Midi-Pyrénées vient d’ouvrir ses portes. Un bâtiment qui ravit déjà les techniciens des nouveaux TER, les Régiolis.

Interview Nicolas Beger – Technicien de maintenance – Equipe Régiolis – SNCF
« Si vous voyez, il y a des fosses qui sont à plat. Dans d’autres établissements, on a des fosses avec des petits trottoirs donc c’est plus difficile pour marcher, quand on travaille et qu’on supporte une pièce lourde ou quand on doit manœuvrer des outils. Donc là, c’est plat et au niveau des circulations on est bien. »

Les 33 Régiolis commandés par la Région seront entretenus dans cet espace qui accueillera également d’autres types de train.
Plus confortables, plus écologiques, plus fiables et aussi plus innovants, les Régiolis permettront aux jeunes de la Région de mettre en pratique leurs compétences.

Interview Alain Le Vern – Directeur général Régions et Intercités – SNCF
« Aujourd’hui, on a besoin de gens qui maîtrisent l’électronique, l’informatique et ces métiers là, avec la Région d’ailleurs, puisque ce qui est intéressant c’est de voir aussi des jeunes qui on fait leurs études, j’en ai croisé tout à l’heure dans les lycées financés par la Région et qui se retrouvent ici aujourd’hui dans un lieu d’excellence comme celui-là ayant bénéficié d’une formation délivrée dans un lycée régional. »

Cet atelier de maintenance est financé entièrement, et c’est une première en France, par la Région Midi-Pyrénées à hauteur de 30 millions d’euros.
Ce nouveau centre va permettre de centraliser les entretiens de ces trains sur un même lieu. Le trafic sera ainsi encore plus fluide.

Interview Martin Malvy – Président de la Région Midi-Pyrénées
« Nous avons tenu à ce que nos trains, c’est à dire les trains que nous achetons, soient entretenus ici, sur Toulouse, et dans les meilleures conditions possibles et dans les meilleures conditions de travail également pour les cheminots et dans les meilleurs délais. »

Ce nouveau bâtiment a pour but d’améliorer le trafic des TER en Midi-Pyrénées.
En 10 ans, le nombre des voyageurs est passé de 5 à 12 millions par an. Et en 2020, le trafic s’évalue à 20 millions.
Alors, plus la peine d’hésiter, prenez le train. C’est plus pratique, plus économique et plus rapide.

Gérard JauLent - gérant Jaulent industrie
« Ici on est sur le site de Jaulent Industrie. On fabrique du matériel agricole qu’on exporte dans le monde entier. Notre gamme est très développée puisqu’en quarante ans j’ai développé plus de 150 modèles de machines différentes pour des cultures telles que le maïs, le melon où on est leader de la mécanisation de la culture du melon. Cette machine c’est une machine qui va servir à déterrer les films plastiques des bordures. Celle-ci s’est la dérouleuse de base et c’est le premier brevet que j’ai déposé il y a a peu près 25 ans. Celle-là, on en a exporté en fin d’année deux en Guadeloupe. On en a vendu en Espagne, on en a vendu au Maroc, enfin partout où il y a des cultures où on pose du plastique, on le récupère. Je ne me rends pas compte mais quand je me retourne, je me dis mais, c’est toi qui as fait tout ça, qui a eu toutes ces idées, mais je ne l’ai pas fait tout seul.

Michel Cayzac - Dessinateur-concepteur Jaulent industrie
« Nous les créons, nous les modifions même pour certaines machines que nous reprenons pour les modifier. Nous faisons de la conception, études, réalisation en atelier puis assemblage et vente.
On peut dire, il y a un quart qui est exporté dans le monde, tout le reste c’est Europe, France. Ce qui est intéressant maintenant dans la mondialisation c’est que maintenant cela a ouvert les frontières donc on n’est pas arrêté au coin même. On peut très bien exporter ailleurs dans le monde, sur des pays inconnus jusque là, ou qu’on ne sent pas vraiment, c’est ce qui est intéressant aussi ».

Gérard JauLent
« La région Midi-Pyrénées m’a aidé sur les salons et pour embaucher un ingénieur bureau d’études. Le trophée de l’export va me permettre de financer des déplacements à l’étranger. A un pays pour prospecter, le deuxième c’est pour une mise en route de machine assez complexe. 10 000 euros c’est important c’est bien que la Région m’aide dans ce sens là, et l’argent, il ne sera jamais gaspillé parce que tout l’argent que j’ai gagné dans l’entreprise depuis le début, je l’ai toujours réinvesti pour arriver là. Des deux caisses à outils, que je peux vous monter j’en ai fait une entreprise, c’est déjà pas mal, quand on a passé toute sa vie à faire ça. »

Karine Marie -Tardon - co-gérante le bonheur est dans le pot
« Voici donc le bonheur est dans le pot. Nous sommes fabricants de plats cuisinés bio. On a créé la structure il y a 15 ans déjà. On a créé ça par passion ».

Jeff Marie - co-gérant le bonheur est dans le pot
« Nous sommes attachés à notre terroir du Sud-Ouest, avec mon épouse. On y vit bien. Nous aimons cette région. Effectivement nous avons de bons produits, des matières premières excellentes. Il y a une production en Midi-Pyrénées en bio qui est la mieux placée en France, et donc ça c’est une véritable volonté aussi de développer l’activité en région. La région Midi-Pyrénées c’est 110 000 euros de soutien et d’aide à la construction de ce bâtiment que vous voyez derrière et qui nous permet de répondre aux normes de l’agro-alimentaire et donc de pouvoir répondre favorablement à certains marchés qui s’offrent à nous et notamment à l’export ».

Karine Marie-Tardon
« On a une cuisine on va dire la french touch. Ça c’est sûr qui plaît beaucoup. Derrière tout ça on ne cuisine pas comme on va apprendre à cuisiner dans les écoles de cuisine. On ne cuisine pas avec de la crème fraîche, on ne cuisine pas avec du beurre. Ce qui marche c’est la valeur ajoutée. C’est vraiment tout ce qu’on va mettre de valeur ajoutée dans nos recettes. Donc nos cœurs de gamme. On va mettre de la patate douce et ricotta, une cocotte de tofu à la mangue, un ketchup gastronomique ».

Jeff Marie
« Ce trophée de l’export, pour nous c’est un véritable coup de pouce. Nous allons vraisemblablement dans les mois qui arrivent développer notre service commercial à l’export. Nous allons pouvoir envisager de le structurer réellement parce que nos produits sont très appréciés dans la zone Amérique du nord. Nous avons eu aussi une bourse de 3 000 euros pour participation au salon fancy food show à New York ».

Karine Marie-Tardon
« On veut être le leader sur les plats cuisinées et sur la cuisine santé et gastronomique. Donc dans les magasins on va commencer par ça, des rayons et puis à terme, réseaux de distribution, en effet avec des restaurants. On a ouvert un premier restaurant à Toulouse qui a un fort succès et l’objectif est de continuer sur l’hexagone, sur le plan européen et après international. Voilà, le bonheur est dans l’export, absolument ha, ha, ha ».

« On est à Roquecourbe dans le Tarn. On est à la société Plug in qui fabrique des traversées de cloisons hermétiques très utilisées dans l’environnement spatial. »

Christian Maini - Gérant Plug in
« L’entreprise a été créée en novembre 99 avec comme finalité l’étude bien évidemment et la réalisation de connectiques hermétiques, on appelle ça des traversées de cloisons hermétiques. Cet ensemble vient se fixer sur le caisson de tests et permet ainsi de pouvoir séparer deux atmosphères, typiquement le vide de simulation spatiale et l’atmosphère. Le scellement est réalisé à base d’une résine et l’herméticité est générée par cette résine. Là nous avons des fabrications qui sont prêtes à être expédiées. Ça typiquement ça va partir en Argentine, d’après ce que je vois oui, ça c’est la Corée.

Andreas Sahner - Responsable conception Plug in
« Aujourd’hui sur des gros projets on fournit quelque chose comme 60% voire plus à l’export. »

Christian Maini
« Le fait qu’on soit situé à Roquecourbe ou qu’on soit situé à Toulouse, à Paris ou autre, on n’a absolument aucun problème puisque l’immense majorité de nos clients sont à l’étranger. Ce trophée à l’export est pour nous une excellente nouvelle, une très grande reconnaissance par rapport au travail que nous fournissons. Notre objectif bien sûr est de poursuivre ce développement de l’export, plus particulièrement de cibler de nouveaux pays, l’Australie, et le Brésil. Donc ces 10 000 euros vont en fait une part non négligeable pour couvrir les frais de voyage et les frais de séjour, éventuellement d’interprètes. Beaucoup de gens prévoyaient que nous n’irions pas bien loin ».

Andreas Sahner
« Pour la petite entreprise dans le Tarn à Roquecourbe arrive à être compétiteur d’un grand groupe qui fait 25 000 personnes et que c’est la Plug in qui est retenue, oui, on peut être fiers ».

Si les célèbres cacahuètes Menguy’s, élaborées en Midi-Pyrénées remettaient l’économie française sur les rails. Une idée que la famille de Nicolas Cormouls défend depuis plus de deux cents ans.

Nicolas Cormouls-Houlès (Directeur principal Menguy’s) :

« Si on est né dans un pays et surtout si on est responsable et si on est entrepreneur on se doit de mettre en valeur son pays. Notamment celle de produire d’abord sa production dans son pays natal et en même temps de former et de dispenser des formations pour que l’ensemble du personnel progresse. Ca c’est notre métier, c’est ce qu’on doit faire, faire évoluer les choses » .

L’entreprise Menguy’s compte plus de trois cents salariés issus de la région Midi-Pyrénées, comme Fabrice embauché il y a bientôt vingt ans.

Fabrice Mouret (Directeur de production Menguy’s) :

« Je suis rentré au tout début en production et j’ai évolué petit à petit avec l’évolution de l’entreprise. Tout le personnel qui est sur le site de Mazamet est du, on va dire, du bassin Mazamet, ou proche du bassin Mazamet. »

Cette entreprise cent pour cent midi-pyrénéenne a participé à l’appel à projet agroalimentaire IsiNov mis en place par la région Midi-Pyrénées. Une aide qui a permis à l’entreprise de développer de nouveaux produits et d’être ainsi l’un des leaders mondiaux de la vente de produits apéritifs. Voilà donc un bel exemple de patriotisme économique régional que de nombreux entrepreneurs de Midi-Pyrénées appliquent depuis longtemps.

Thierry Moysset (Forge de Laguiole. Coutellerie) :
« Mon boulot, c’est pas de délocaliser, mon boulot au contraire c’est de localiser »

Thierry Merquiol (co-fondateur Société Wiseed-Crowfunding) :
« Chez Wiseed, on dit qu’on pense globalement, on agit localement. »

Le patriotisme économique régional permet de développer l’économie en région et d’attirer aussi les entreprises de taille internationale sur le territoire de Midi-Pyrénées. La société Cepheid a fait le pari gagnant d’installer son siège Europe dans une petite commune du Tarn.

Jane Amouyal (Directrice des ventes France. Société Cepheid. Biologie moléculaire) :
« De fait les personnes qui viennent travailler à Maurens-Scopont, évidemment, beaucoup de gens postulent de la région, sur des fonctions particulières, plus, on va dire, support. Je pense qu’on peut dire, il doit y avoir cinquante pour cent de personnes locales ».

La Région soutient ces entreprises à hauteur de dix millions d’euros à travers de nombreuses aides, contrats d’appui, appels à projets. L’objectif est de fédérer pour conduire au développement économique du territoire.

Martin Malvy (Président de la Région Midi-Pyrénées) :
« Demain Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. C’est formidable, il y a des tas d’atouts. Comment faire pour que ces atouts se multiplient et démultiplient l’économie locale. Le temps n’est plus ou on attendait la grande entreprise qui arrivait de l’extérieur. Ca c’est terminé. Donc c’est l’auto- développement que nous devons assurer, et celui-là, il part incontestablement du patriotisme régional ».

Vous pouvez retrouver ces idées nouvelles et ces actions concrètes dans ce livre réalisé par Bruno Ferret, qui retrace le parcours de petites et grandes entreprises fières de leur région.

Valoriser les entreprises régionales les plus dynamiques à l’exportation.
Voici l’objectif des « Trophées de l’export » initié par la Région Midi-Pyrénées.
Cette initiative récompense les entreprises selon leur catégorie.
La société Métal Bronze System experte en métallerie fine et menuiserie bronze remporte le trophée Entreprise artisanale.
Un prix qui va leur permettre de se développer à l’export.

Interview Jacques Olivier – Gérant Métal Bronze System
« On a des contacts en Suisse et on a besoin d’aller les voir. On doit retourner en Angleterre, on doit également aller aux Etats Unis donc tout ça c’est beaucoup de frais et ce trophée export va nous aider »

L’entreprise a également obtenu un soutien de la Région au démarrage de son activité.

Interview Jacques Olivier – Dirigeant Métal Bronze System
« Nous avons obtenu des aides donc de la Région avec un contrat d’appui, on a obtenu 24500€ et on a obtenu également un prêt d’honneur de 30000€ qu’on rembourse à taux zéro donc évidemment c’est une aide précieuse. »

Chaque lauréat reçoit une dotation de 10 000€ de la Région pour financer un nouveau projet à l’Etranger.
L’entreprise Carré Royal, récompensée dans la catégorie Primo-exportateur, va utiliser cette dotation pour conquérir de nouveaux marchés.

Interview Pascal AUGERY – Dirigeant Carré Royal - Graulhet
« Nous sommes une société spécialisé dans la confection, la distribution, la création de produit de maroquinerie. Ce prix, ces sommes vont nous permettre de participer à plus de salons à l’exportation, ils vont nous permettre de développer d’autres marchés, notamment le marché américain et poursuivre nos efforts sur le marché asiatique. »

Autre société récompensée et soutenue par la Région, Nataïs dans la catégorie Entreprise Expérimentée. Ce fabricant de Popcorns, savoure déjà son trophée et incite les entreprises à exporter.

Interview Emilie Amauger – Responsable commerciale et projets Nataïs - Samatan
« Faut y aller bien sûr. C’est beaucoup de travail mais l’appui de la Région et des aides aux investissements, ça aide beaucoup et recevoir un prix comme ça aujourd’hui nous encourage à continuer dans cette démarche là. » ».

Interview Bernard Raynaud, vice-président de la Région et Président d’International Midi-Pyrénées
« La Région Midi-Pyrénées a une place fantastique en terme d’image à l’international, seulement 83% du chiffre d’affaires est réalisé par l’aéronautique et l’espace. Alors nous en sommes bien sûr très heureux mais ça n’est pas suffisant. Nos PME sont très loin derrière donc il faut véritablement les accompagner et les accompagner dans la durée. »

Un grand prix de l’export Marco Polo des Conseillers du Commerce Extérieur de Midi-Pyrénées a également été décerné.
La soirée des Trophées de l’export est organisée dans le cadre du Forum Destination International. L’événement incontournable pour l’appui des entreprises de Midi-Pyrénées.

Interview Christian Miquel – Responsable de production – Coopérative Jeune Montagne
« On est au cœur de la Coopérative Jeune Montagne. C’est une entreprise qui appartient au territoire de l’Aubrac. »
Interview Daniel Vadillo – Agent de production – Coopérative Jeune Montagne
« La première mission du fromager, c’est de s’occuper des cuves, donc remplir les cuves, chauffer, mettre des ferments… »
Interview Christian Miquel
« Donc le lait est juste réchauffé à 34°, voilà, avant de le découper.
Là, il contrôle la taille du grain avant de le brasser pour extraire le sérum qui reste dans le grain. Il dé coupe le caillé pour évacuer toute l’eau qui est emprisonnée dedans. Une fois cette étape terminée, on laisse maturer la tome pendant 24h.
Une fois la tome maturée, elle est broyée, salée, à peu près environs à 2%, on la ré-oxygène. C’est ce qu’est en train de faire Gabriel, avant de le monter en moule. »
Interview Christian et Gabriel
« Ca fait combien de temps Gabriel que tu fais ça ? »
« 25 ans ! »
« 25 ans ! Bon bah quand on aime, on compte pas. »
« C’est la passion, oui ! »
« rire…. »
Interview Christian Miquel
« Ça fait plus de 20 ans que je fais que je suis déjà dans le métier. J’ai fait une formation dans l’agricole. Les voies classiques, c’est l’école de fromagerie, donc les ENIL.
Donc là, on est dans la cave d’affinage et une fois sortis de presse, on laisse ces fromages dans ces caves pendant 6 mois minimum. Toutes les semaines, on retourne les fromages et on les frotte avec une toile de jute sèche pour étaler la moisissure sur la partie croûtée du fromage. Ça, c’est des gestes qui sont ancestraux.
L’important, c’est que le producteur prenne conscience que la qualité de son lait va déterminer le produit final qui est le Laguiole. Tous les gestes qu’il peut faire en amont, l’alimentation qu’il peut donner à ses vaches ont un impact direct sur le produit fini.
Le fromage de Laguiole est une Appellation d’Origine Protégée, AOP qui permet de garantir sa fabrication sur l’Aubrac.
Interview Gilbert Cestreires – Président Coopérative Jeune Montagne
« La Coopérative Jeune Montagne, c’est 76 points de collecte, une centaine de producteurs, une centaine de salariés, 15 millions de litres de lait.
C’est grâce à la Région Midi-Pyrénées qu’on a pu construire ce bâtiment de 3500m2. On a un bâtiment qui nous permet aujourd’hui de répondre au marché et à une production qui a doublé. »
Interview Christian Miquel
« On peut être que fier, c’est le travail d’une équipe et d’un territoire qui fait que ce produit est de qualité. »
Interview Daniel Vadillo
« Je suis fier du produit qu’on fait, oui. Parce que ça retrace bien l’histoire du pays et le Laguiole est fait qu’à Laguiole donc nulle part ailleurs. Donc c’est une fierté ! »