Séverine Péron

Quoi de plus parlant que les titres de ses installations et performances pour faire connaissance avec [bhâ dit Hoô dit béné dit Melle Bureau], artiste autodidacte aux pratiques multiples ?

EGOCENTRISMO(ts !) - I II III IV
Être au Feu du Monde, Entier
A Wood of Faces
L’Arbre de la Paix
Cadre(s)
Poses Pédestres
Bien Douces Filles
[fƐr bwa vƐr]
Atelier Recyclant & Atelier Sonore Modeste
Nature Industrielle (I à VI)
L’Arbre de la Paix
(se) balancer
Appréhension d’un désir - Sol & Sombra -
Un Labyrinthe Pour le temps Révolu
(s’)ouvrir
(se) changer
Fonder Ensemble le monde de demain matin - Acte 1 à 5
Quels Sont Ces Liens Qui Nous Unissent ? 1, 2, 3 tentatives
QUEL⸱le⸱s

[bhâ dit Hoô dit béné dit Melle Bureau] est une artiste qui explore Notre temps présent.
Elle aime à travailler avec des Petits Rebuts de Nos Vies Quotidiennes, des objets en déshérence, des matériaux naturels assemblés en vrac, à l’endroit dit ou allant vers… et toujours, partout, dans toutes leurs formes : les Mots !
Ses installations souvent immersives appellent à la participation/ la réflexion-rêverie constructive.

Simplement la peinture me permets de faire des synthèses autant dans le choix support, sur la toile et dans l’installation que je n’arrive pas à faire avec le texte. La peinture est le processus, c’est un utile de recherche qui combine la couleur et le trait pour aborder notre monde. Pour moi, la peinture a une ouverture vers l’autre. La peinture en tant que objet de contemplation nous ramène à notre relation avec nous, le monde et le histoire qui nous relions. La force de la peinture est d’être capable de maintenir les paradoxes.

Dans ma démarche artistique, je questionne nos interprétations de la réalité. Je mets en cause les définitions, les mesures, les faits scientifiques basés sur notre perception limitée. Je questionne les évidences, le(s) point(s) zéro, l(es) absolu(s), toute en critiquant nos outils de mesure relatifs à l’homme. Je cherche à amener d’autres possibles, à changer notre point de vu, le but étant d’ouvrir vers la ré-interpretation, de se rendre compte du système opératoire derrière l’interface. En travaillant avec des assemblages d’objets ou l’association des phénomènes, mes pièces invitent à une nouvelle lecture de l’ordinaire, à mieux comprendre et accepter la relativité de nos repères.

Notre corps a autant d’effet sur l’environnement que l’environnement a des effets sur notre corps. Ces interactions passent dans un espace, dans le temps, même si tout n’en est pas perceptible, ou pas à l’immédiat. On provoque des pertes, des traces, des empreintes dans les matières et elles nous transmettent des choses, nous transforment aussi. Les traces sont des actions enregistrées ; elles mettent en évidence une présence passée, ainsi ils témoignent de l’énergie du vivant. Par exemple, la gravité est une des forces naturelles la plus importante, c’est elle qui structure l’univers. Sans elle la vie n’aurait pas été possible comme on la connaît aujourd’hui. Ainsi, le vivant peut être définie comme une force à contre-gravité, mais marqué par cette force.

Artiste visuel spécialisé en Art numérique

Blaise Parmentier (1983, FR), vit et travaille à Sète.

A travers une pratique mouvante et protéiforme, Blaise Parmentier déploie un travail conceptuel produisant sans habitude peinture, sculpture ou installation. Ses œuvres convoquent des gestes et des formes issus de l’histoire de l’art, du design industriel ou de sa pratique adolescente du tag comme autant de contextes réflexifs.

Il a co-fondé avec Théo Robine-Langlois, A-frame (2015 - 2020), espace d’exposition situé dans les combles d’un atelier à la Courneuve (93). Il développe en parallèle de sa pratique personnelle un travail de peinture à quatre mains avec l’artiste Guillaume Pellay.

Son travail a été montré dans différentes institutions telles que Den Frie à Copenhague (DK), le CRAC Occitanie à Sète, le MAC Lyon, la Fondation Ricard à Paris, CAC Passerelle à Brest, ou le CAN à Neuchâtel (CH).

Le Fonds d’art contemporain Paris Collections, le Fonds départemental d’art contemporain de l’Essonne (Domaine de Chamarande) ainsi que la Ville de Sète ont récemment fait acquisition de ses œuvres.