Dans la lettre adressée, le mercredi 10 février, au Ministre de l’économie, des finances et de la relance, Bruno Le Maire, et au directeur général de Renault, Luca de Meo, l’ensemble des co-signataires demandent notamment l’organisation d’une table-ronde réunissant le futur repreneur, dès lors qu’il sera connu, l’Etat, les collectivités locales, Renault, le manager de transition, l’administrateur judiciaire ainsi que les représentants du personnel de la SAM, afin de pouvoir tracer des perspectives pour le site et ses nombreux emploi :
« Il y a maintenant plus d’un an, à l’initiative de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, une table ronde était organisée pour soutenir l’usine de la SAM de Viviez et ses salariés et poser les bases nécessaires à une reprise de l’entreprise, après le non-respect de ses engagements d’investissements par le groupe JINJIANG.
Les élus locaux (municipaux, communautaires, départementaux et régionaux), dans la continuité de cette table ronde, restent mobilisés pour l’avenir de l’usine et le maintien dans l’emploi de ses salariés. Le site de Viviez bénéficie d’un savoir-faire important, maîtrisant toute la chaîne des pièces produites, de leur conception à leur réalisation, et mérite d’être davantage développé. Cette compétence est reconnue par ses clients, au premier rang desquels le constructeur Renault, et doit également être encouragée.
La présidente de Région et l’ensemble des signataires, proposent également de mener un travail collectif avec le futur repreneur :
Parce que la réussite de cette reprise est un enjeu primordial pour sauvegarder l’emploi sur nos territoires, nos collectivités s’engagent à être présentes aux côtés du futur repreneur afin d’assurer un avenir durable au site de la SAM et à ses employés.
C’est aussi pourquoi nos collectivités souhaitent que soit organisée dans les plus brefs délais une table-ronde réunissant le futur repreneur, dès lors qu’il sera connu, l’Etat (Ministère de l’économie et Préfecture), Renault, le manager de transition, l’administrateur judiciaire, les représentants du personnel de la SAM et nous, élus locaux, afin de pouvoir tracer des perspectives pour le site et ses nombreux emplois.
Si nous n’ignorons rien des mutations auxquelles est confronté le secteur automobile et celui du diesel, nous sommes néanmoins convaincus de la qualité de l’outil de production que représente la SAM et de sa capacité d’adaptation à ces mutations profondes. L’avenir de notre industrie passe par un accompagnement collectif. Nous y sommes prêts, à vos côtés. »