Désormais composée d’autant de citoyens que d’élus, dans le respect de la parité femme / homme, l’Assemblée des Territoires et une instance de concertation mise en place par la Région Occitanie qui permet aux citoyens et élus d’échanger sur des sujets de société afin d’enrichir les politiques publiques régionales.
« L’Assemblée des Territoires s’affirme aujourd’hui comme une véritable force de proposition et de recommandations, nous permettant d’enrichir et parfois réorienter les politiques régionales, en portant notamment la voix et les besoins des territoires ruraux. C’est à travers ce genre d’instance que peut s’inventer le nouveau modèle de développement dont nous avons besoin. Car je crois au travail collectif pour surmonter les défis de nos territoires dans leur diversité.
Nous avons choisi de travailler aujourd’hui autour de l’Intelligence Artificielle, tant cette technologie est amenée à transformer notre quotidien et nos méthodes de travail, dans la sphère professionnelle comme dans la vie personnelle. Il est important d’anticiper les impacts, qu’ils soient économiques, sociaux, mais aussi environnementaux : l’intelligence artificielle a un coût énergétique réel et contribue à notre empreinte écologique, un élément que nous devons intégrer dans toute décision… » a déclaré Muriel Abadie, Vice-Présidente en charge de la Cohésion, des Actions et Mobilisations de Territoires.
« Les débats de l’ADT permettent à tous de faire évoluer nos réflexions et nos perspectives. Le sujet de l’IA au sein de nos collectivités est majeur ! Réfractaire au début, je suis maintenant convaincue de l’utilité des outils IA dans ma petite commune rurale du Couserans pour que cela aide la secrétaire de mairie à gagner du temps. Mais il faut garder en tête que l’IA joue un rôle d’assistant et non de remplaçant ! La matière première reste l’humain », a pour sa part déclaré Madame Jocelyne Fert, Co-Présidente de l’AdT.
L’autre Co-Président de l’AdT, Monsieur Jean François Soto, a jouté que « l’IA, c’est aussi des choix politiques majeurs, qui, au-delà de la séduction, peuvent aussi nous amener à des réflexions ou des orientations non partagées. Ayons le réflexe, dans nos collectivités publiques, d’utiliser l’lA en en assurant bien le pilotage politique. Bien sûr il faut aller à l’IA et ne pas fuir la modernité et gardons l’esprit d’entreprendre et l’envie de faire de la politique avec la noblesse que cela représente ».
Muriel Abadie a conclu la journée en disant que « l’IA a ses limites et il est essentiel de toujours exercer un regard et une réflexion humaine ». Elle donne rendez-vous aux membres de l’Assemblée en septembre prochain pour une 3ème plénière sur un nouveau thème encore à définir.
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