Grand Projet Ferroviaire du Sud-Ouest - Carole Delga : « Une tentative vaine de déstabilisation. GPSO se fera ! »

Ce jeudi 30 juin 2022, plusieurs élus ont diffusé une information erronée selon laquelle la Commission européenne n’aurait pas retenu le Grand Projet Ferroviaire du Sud-Ouest dans le cadre de l’appel à projets 2021 du Mécanisme pour l’Interconnexion en Europe (MIE). Carole Delga, présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, regrette une « énième tentative de déstabilisation de la part d’opposants historiques qui, par ces manœuvres, balaient d’un revers de main l’intérêt de millions d’habitants qui attendent depuis plus de 30 ans que ce projet aboutisse ».

« Alors que cette LGV est attendue depuis plus de 30 ans par les habitants, les entreprises et les élus locaux, alors que le projet a été déclaré d’utilité publique en 2016, alors que le Conseil d’Etat a rejeté tous les recours engagés contre cette DUP, et alors que le Premier ministre lui-même a signé le protocole de financement, certains opposants historiques se lancent encore dans une énième tentative de déstabilisation du projet. Sur un tel sujet, qui revêt des enjeux économiques et environnementaux majeurs, on ne peut pas se permettre de faire de l’à-peu-près et de s’engouffrer dans la moindre brèche par simple opportunisme politique.

Quels sont les faits ?
Comme l’a rappelé le Préfet de région, en raison de la crise ukrainienne, l’Union européenne a fait le choix de financer les projets en phase très opérationnelle, nécessitant d’importantes ressources financières comme les phases de travaux lourds, et pour lesquels les crédits européens sont déterminants. À ce stade, les fonds propres de l’État et de nos deux Régions sont suffisants pour faire avancer le GPSO, actuellement en phase d’études et d’acquisitions foncières. L’Agence de financement des infrastructures de transport ferroviaire vient d’ailleurs d’affecter 25,6 M€ aux aménagements ferroviaires au nord de Toulouse.

Le dossier de demande de financement du GPSO n’a donc pas encore été déposé par l’Etat auprès de l’Europe. Cette demande interviendra dans les prochains mois. Par ailleurs, je tiens à rappeler que ce projet figure bien dans le réseau structurant de transport européen identifié par la Commission.

Ce projet indispensable au développement de nos territoires et de nos deux Régions n’est nullement remis en cause. Nous poursuivons le travail avec Etienne Guyot, préfet coordonnateur, Alain Rousset, président de la Région Nouvelle-Aquitaine, SNCF Réseau ainsi que tous les partenaires financeurs. Ce lundi, nous installerons la société de projet qui marquera un nouveau tournant vers l’aboutissement de cette ligne à grande vitesse » a notamment souligné la présidente de Région.