Dans ce courrier, la présidente de Région précise que son « attention a été particulièrement attirée ces dernières semaines par des élus locaux, des associations et des acteurs de la politique de la ville inquiets de l’avenir de leurs territoires et des délais de présentation de la nouvelle géographie prioritaire ».
Interpellée notamment par les maires de la Grand-Combe, d’Anduze et de Saint-Ambroix dans le Gard sur une potentielle sortie de leur territoire de la géographie prioritaire, Carole Delga se fait ainsi « l’écho de leurs appréhensions si une telle décision était prise. En effet, certains de leurs quartiers sont parmi les plus pauvres de France. Depuis plusieurs semaines, divers acteurs de la politique de la ville interpellent les pouvoirs publics pour connaitre les nouveaux critères afin de respecter les délais contraints pour les arbitrages des nouveaux contrats de ville.
Je regrette le manque de concertation préalable et sollicite une plus grande clarté sur la stratégie de l’État en la matière. Dans un contexte social difficile, particulièrement pour nos concitoyens dans des situations extrêmement précaires, il serait contre-productif que cela pénalise la mise en œuvre de nos dispositifs communs ».
Carole Delga précise également qu’« aux côtés des Départements et du bloc communal, la Région est un partenaire volontariste de la politique de la ville dans les 105 quartiers d’Occitanie qui sont concernés, notamment au titre du développement économique, de l’emploi et de l’égalité des chances ».
Et la présidente de Région de conclure : « je vous remercie de prendre en compte ces inquiétudes et de nous faire connaitre, dans les meilleurs délais, la nouvelle géographie prioritaire et le cadre de négociation des nouveaux contrats de ville ».
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