Hélène LACQUEMENT

La fiction dans l’espace et le graphisme qui s’échappe de son cadre… ombres, transparences, superposition des plans et matières alternatives au service de l’expression des figures et de l’iconographie particulière de chaque mise en scène.
Du papier au plexiglas, les créations de Tiffany Vailier se déploient en équilibre entre sculpture, gravure, peinture, collage, dessin et petites expériences d’animation ; de la microédition à l’installation immersive où la posture du spectateur est également interrogée.

Née en 1985 à Mulhouse, Tiffany Vailier a étudié les arts visuels à Strasbourg. Son intérêt pour les arts en général l’ont amenée aussi à collaborer avec le milieu des arts vivants, et à fonder Agit’HÉ, structure culturelle associative lui offrant la possibilité de développer des projets multidisciplinaires, collaboratifs et transfrontaliers. C’est alors qu’elle s’installe dans les Pyrénées-Orientales, puis dans son atelier à Perpignan. Elle mène aujourd’hui de front son activité artistique personnelle, l’animation de formations, et la direction artistique de la biennale d’art actuel R-CAS festival et de l’HÉ|space.

Artiste plasticienne, je suis membre du collectif d’artistes AGIT’HE, structure associative à Perpignan dont l’objectif est de promouvoir la création plastique actuelle et de soutenir et mutualiser les artistes professionnels et émergents.

Je suis également intervenante-formatrice dans différents ateliers artistiques des Pyrénées-Orientales, je conçois et réalise des décors et des affiches pour le théâtre et j’assure la direction artistique d’une troupe de théâtre amateur.
Mon art emprunte des chemins multiformes.

De mes études littéraires, j’ai gardé le goût des mots et des histoires ; mes séjours en Afrique m’ont donné celui des signes, des symboles et des matières.

Sous la diversité des techniques d’interprétation (peinture, gravure, modelage…) et des médiums utilisés (acrylique, encre…), c’est le même propos qui revient dans mon travail : l’Identité.

Une composition rigoureuse, des découpages graphiques, les figures qui se détachent avec netteté et qui sont cernées d’un trait régulateur sont l’expression de mon "écriture".

Récemment le travail du fil est venu enrichir mon travail graphique. Les papiers tissés, gravés et cousus se mêlent désormais aux œuvres peintes. Le fil se substitue de plus en plus au pigment. Je « renoue » avec le plaisir de broder pour des créations plus intimistes.

Être artiste c’est, comme le disait Paul Eluard, « voir le monde comme je suis, non comme il est » !