« Les motifs de préoccupations s’accumulent pour bon nombre de Français : hausse record de l’énergie, gaz et électricité, du prix de l’essence, pénurie de main d’œuvre et de matières premières inquiétant légitimement les entreprises et leurs salariés, difficultés d’accès aux soins…
Notre rôle et notre devoir, en tant qu’élus, est de tout mettre en œuvre pour répondre à ces préoccupations. 2020, nous avons été présents, fortement présents avec des efforts financiers jamais vus à la hauteur d’une crise jamais imaginée ; nous devons continuer à être là, en 2021, mais aussi demain. Être là, c’est d’abord être capable de réagir et de répondre à l’urgence, à la souffrance, parfois au sentiment d’abandon. », a déclaré Carole Delga
Elle a poursuivi : « Ici, en Occitanie, agir pour le climat, ce n’est pas une incantation mais une action continue et concrète que j’ai souhaité inscrire de manière transversale dans l’action régionale, et qui guide chacune de nos grandes orientations : énergie, mobilités, agriculture, alimentation, eau, relance de l’économie et de l’industrie, formation, souveraineté…
C’est une écologie des solutions que nous proposons. C’est une écologie juste, qui ne se fait pas au détriment de personnes les plus modestes, mais au contraire qui les accompagne. C’est aussi une écologie qui crée des emplois, car nous voulons concilier économie et écologie.
C’est tout-à-fait le sujet du Revenu écologique jeune sur lequel nous délibérons cet après-midi. Il va permettre aux jeunes de bénéficier d’un cadre sécurisant pour les accompagner vers le formidable potentiel des métiers verts. Concrètement, ce revenu sera attribué aux jeunes de moins de 25 ans, et leur permettra d’avoir accès à une formation, un accompagnement à la création d’activité et à un revenu décent. »
La présidente de Région a conclu : « Cet engagement sans précédent a permis notamment de sauver des centaines de milliers d’emplois. Et nous avons été en mesure de le porter grâce à une gestion exemplaire durant le mandat précédent. Je rappelle que nous avons maintenu les dépenses de fonctionnement en-dessous de 1%, inférieur à l’inflation, avec un taux d’endettement parmi les plus bas de France et des capacités d’autofinancement parmi les plus élevées de toutes les régions françaises. Je rappelle aussi que c’est en Occitanie que l’investissement par habitant a été le plus élevé durant tout le mandat précédent. Aujourd’hui encore, malgré des dépenses exceptionnelles et un recours à l’emprunt plus important, notre taux de désendettement est inférieur à la moyenne des régions. Nous avons fait preuve de volontarisme, de dispositifs adaptés, salués par les bénéficiaires, et nous maîtrisons la situation. »