Des contrats doivent être signés au bénéfice de quartiers dits « prioritaires » (QPV), dont l’État a actualisé sa liste, mais ils ne répondent hélas pas aux enjeux et aucune leçon n’est tirée des précédents échecs.
Depuis des années, 10 milliards d’euros par an ont été ainsi engloutis en saupoudrage associatif dans les « QPV » alors que l’État y sacrifie les services publics (hôpital, école, police, justice, etc.) comme partout en France. Ces sommes colossales n’ont pas pour but de résoudre les problèmes mais d’acheter silence et complaisance envers des pouvoirs publics démissionnaires.
Parallèlement rien ne va plus dans ces quartiers : on tire de plus en plus souvent à la Kalachnikov, faisant des victimes collatérales innocentes de fusillades (comme le petit Fayed, 10 ans, Nîmes Pissevin). À Nîmes toujours, on ferme une médiathèque (quartier Pissevin) car les fonctionnaires sont fouillés par les dealers en arrivant au travail. Les pouvoirs publics délocalisent même une école ou montent des murs autour (Nîmes, Chemin Bas d’Avignon) car les règlements de compte jouxtant l’école risquent à tout moment de tuer enfants, parents d’élèves et travailleurs de l’éducation. L’État détourne le regard de quartiers qu’il juge pourtant prioritaires.
Insécurité et conséquences des politiques d’immigration massive sont totalement absents de ces contrats. Ces sujets sont tabous : comment soigner une maladie si on refuse de faire son diagnostic et si les causes sont tues voire niées ? Trafics, ensauvagement et islamisme s’enkystent à la faveur des lâchetés et compromissions du pouvoir qui ne maintient pas l’ordre et combat l’assimilation. L’ensemble des quartiers du pays doivent être considérés comme prioritaires.
Nous combattrons toujours le renoncement et l’hypocrisie d’une Politique de la Ville qui nie le droit de tous les Français à vivre en paix, condition préalable au vivre ensemble.
Les élus du groupe RN