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Les nouveaux parcours d’orientation
1. Parcoursup : le nouveau mode d’accès aux études sup
Parcoursup, qui a remplacé le système APB pour gérer les candidatures post-bac, offre une plateforme centralisée qui prend en compte les notes, les appréciations et les souhaits d’orientation.
2. Un renforcement des passerelles
Auparavant rares, de plus en plus de passerelles permettent désormais aux étudiants d’accéder plus facilement aux études dont ils rêvent. Exemples : les élèves de BTS peuvent intégrer des écoles d’ingénieurs après une classe prépa ATS (adaptation technicien supérieur), et les étudiants en licence, rejoindre une école de commerce via des concours spécifiques. Aujourd’hui, 50 % des diplômés d’école de commerce sont issus de ce parcours !
3. Faire des études médicales et paramédicales
2 parcours ont été mis en place suite à la réforme des études de santé : le PASS (parcours d’accès spécifique santé) et la LAS (licence accès santé), diversifiant les options pour devenir médecin, dentiste ou pharmacien. Ils mènent aussi, depuis 2020, aux études de kiné (en plus de certaines licences). L’accès aux écoles d’infirmiers se fait désormais via Parcoursup.
4. Un nouveau concours pour les études vétérinaires
Les bacheliers peuvent entrer dans une école vétérinaire, comme celle de Toulouse (ENVT), via un concours post-bac.
Étudier autrement
5. Étudier à l’université tout en restant proche de chez soi
13 campus connectés en Occitanie, des espaces équipés d’ordinateurs et d’Internet où les jeunes sont suivis par des tuteurs, ont été installés dans des villes moyennes (Cahors, Mende, Font-Romeu…) éloignées des grands pôles universitaires, permettant ainsi aux étudiants de suivre leurs cours à distance tout en bénéficiant d’un accompagnement pédagogique local.
6. La montée en puissance de l’alternance dans le sup
L’alternance n’est plus réservée à la voie pro, elle est de plus en plus courante dans différentes filières : BTS, BUT, licences et masters universitaires, ou encore écoles de commerce (TBS, MBS…) et d’ingénieurs (comme l’IMT Mines Alès).
Les nouveaux diplômes
7. Une grande diversification
À l’université, on a vu émerger des licences bi-disciplinaires et des parcours différenciés de licence dès la 2e année. Par exemple, TSM (Toulouse School of Management) propose désormais 10 parcours de spécialisation pour sa licence de gestion, un BSC (bachelor of science), deux doubles licences droit-gestion…
8. Le DUT est devenu le BUT
Préparé en 3 ans, le BUT, bachelor universitaire de technologie, peut aussi bien mener à une insertion professionnelle immédiate qu’à une poursuite d’études en master ou école. Ce diplôme est reconnu au niveau licence, ce qui facilite aussi la recherche d’une mobilité internationale.
9. Les bachelors
Les écoles de commerce, comme TBS ou MBS, et d’ingénieurs, comme l’INSA ou 3iL (Rodez), proposent maintenant des diplômes bac + 3 : ce sont les bachelors. Cette voie plus courte que les traditionnels bac + 5 et post-prépa permet l’insertion pro comme la poursuite d’études. À savoir : tous les bachelors n’ont pas obtenu le grade de licence. C’est un point à vérifier !
10. Le DN MADE : diplôme national des métiers d’art et du design
Ce diplôme bac + 3 a remplacé les BTS en métiers d’art et les MANAA. Il forme aux métiers du design, de la mode et de la scénographie. Quelques exemples :
- DN MADE objet au lycée Joséphine-Baker de Toulouse ;
- DN MADE numérique au lycée Jean-Monnet de Montpellier ;
- DN MADE espace, spécialité cadre de vie : matériaux, patrimoine et environnement au lycée Joseph-Vallot de Lodève.