Laura FREETH

Je suis artiste plasticienne et membre du collectif IPN à Toulouse depuis 9 ans. Ce collectif réunit une vingtaine d’artistes et d’artisan·e·s qui font exister un lieu autogéré où les énergies et les moyens sont mutualisé·e·s.

Mon travail est axé sur une pratique du dessin et prend des formes différentes selon les projets : installation, volume, édition. La couleur et le motif sont les éléments récurrents de ma pratique et mes projets d’exposition prennent en compte le contexte dans lequel ils se créent à travers ce prisme. Le motif n’est pas un sujet en soi mais un outil de langage, un moyen par lequel je compose l’image. La couleur est pour moi la matérialité de mon travail, un élément constitutif du motif, une matière dans laquelle il est découpé.

Parallèlement à ma pratique, j’interviens régulièrement dans des écoles ou autres institutions auprès d’enfants et d’adolescent·e·s pour donner des ateliers de création graphique. Pour cela, j’ai conçu des outils de composition qui leur permettent de manipuler les formes et la couleur de façon intuitive. Je conçois ces ateliers comme un outil de recherche, dans une continuité avec les préoccupations que j’engage dans ma pratique.

Diplômée de l’École d’Architecture et de Paysage de
Bordeaux en 2011, j’exerce le métier de graphiste-illustratrice
pendant une dizaine d’années. Je réponds à des commandes pour différents établissements publics et privés en Lot-et-Garonne et en Dordogne. Je me passionne également pour les techniques d’impression artisanale, gravure en relief sur bois ou medium et gravure en creux sur cuivre, rhénalon ou tetrapack.
Depuis 2022, je développe une pratique d’artiste plasticienne autour des questions de genre, d’intimité et de sexualité. Je m’’intéresse aux problématiques contemporaines du féminisme, à la place des femmes artistes, à la question de la représentation du corps et à la création d’images narratives. La gravure est mon médium de prédilection. Arrivée à Toulouse en mai 2023, Lucile Beyei est mon nom d’artiste.