Margaux FONTAINE

Le travail de Margaux Fontaine parle d’écologie, c’est à dire de l’interaction des êtres vivants entre eux et avec leur milieu, et de l’interconnexion des différentes familles du vivant et du sacré. Il insère par la cueillette de plantes et d’images, le glanage de symboles et d’archétypes émancipateurs, une dimension de collaboration entre le végétal et des savoirs faire anciens, au grès du rythme des saisons. La dimension sacrée, intègre une partie de magie et de rituels ainsi que la notion de subsistance, dans une proposition politique, avec une volonté de traitement esthétique hors du temps.
Elle travaille notamment la teinture sur draps anciens, les pigments et aquarelles végétales sur papier artisanal au travers de la peinture, du dessin et de l’installation et plus récemment
dans le cadre de la Contemporaine de Nîmes, la technique de la saponification à froid.
Elle réactive par l’utilisation de remèdes ou recettes domestiques décroissantes, une idée de soin alternatif, une autonomie et un rapport au temps long, détaché du système de surconsommation capitaliste. Elle s’intéresse notamment à l’écoféminisme ou encore à l’écologie profonde.