Exposition photo "BIOUS, REINES ET ZÉBUS" un regard croisé sur trois cultures taurines par Patrick FRILET

Infos pratiques

Maisons de Ma Région
à Nîmes et à Alès 

Date : Du 4 juillet au 26 août 2022

Adresse : 3 place des arènes
30000 Nîmes (Gard)
Maison de Ma Région - Site des arènes

Téléphone : 04 67 22 89 02

Evénement gratuit 

Infos pratiques : Vernissage le mardi 5 juillet à 18H30
À cette occasion, Patrick FRILET et Gil LORFÈVRE dédicaceront leur livre "LES DYNASTIES DE CAMARGUE"

Description

Les photographies présentées tout au long de cette exposition couvrent trois cultures taurines qui montrent à chaque fois l’engouement de tout un peuple pour ses traditions, aussi bien sur un plan économique que sportif et festif. Patrick Frilet a effectué plusieurs voyages en Suisse et en Inde pour rapporter ces images et mettre en relation les intervenants de ces trois cultures.

Le taureau de Camargue
Depuis plusieurs siècles, le taureau est une composante essentielle des traditions camarguaises. De nombreux villages situés entre Languedoc et Provence ne peuvent aujourd’hui encore organiser une fête votive sans la présence des taureaux. L’introduction des courses de taureaux dans le Sud de la France au XVe siècle donna l’idée de créer un spectacle taurin avec le bétail camarguais sans pour autant le sacrifier. Dans la course camarguaise, régie par la Fédération française de la course camarguaise, agréée par le ministère des Sports, c’est le taureau que l’on vénère. Il est la vedette du spectacle au cours duquel s’affrontent des raseteurs dans le but d’être le premier à enlever les attributs primés situés sur les cornes. Le plus important est tout de même de réussir à mettre en valeur les qualités du taureau cocardier. On dénombre pas moins de quatre-vingt-dix arènes réparties sur quatre départements du sud de la France où ce sport est pratiqué et la saison de courses s’étale de mars à octobre. La passion pour les courses camarguaises s’impose par les émotions qu’elle procure. Pour les manadiers comme pour les gardians, les raseteurs et les aficionados, la course est avant tout affaire de passion. Une passion qui fait élever des statues à la gloire de l’animal, et donne à ce territoire une intégrité jamais égalée.

Les Reines suisses
Les Reines suisses sont des vaches de la race d’Hérens qu’on trouve dans tout le Valais suisse. Elles sont élevées et bichonnées en vue de remporter le titre de reine de l’année. Courtes sur pattes, elles peuvent facilement atteindre un poids de 900 kg. Lors de la montée aux alpages, à partir du mois de mai, situés quelquefois à plus de 2 000m d’altitude, ces vaches se battent jusqu’à ce que l’une d’entre elles se retrouve être la dominante du troupeau ; seule condition pour que les pâturages d’été se déroulent dans le calme. Quand les mâles, eux, restent à l’étable, ne servant qu’à la reproduction ! Au cours de l’été, ont lieu également des combats de reines dans des arènes - parfois matérialisées par une simple corde tendue ! - au cours desquelles les vaches combattent par catégorie d’âges. Non agressives envers l’Homme, elles prennent de la valeur d’année en année en fonction de leur combativité. Toutes ces confrontations donnent lieu le plus souvent à des moments festifs au cours desquels sont déployés des kilomètres de saucisses cuites au barbecue, tandis que les raclettes cuisent dans des fours installés au cul des pickups et que des litres de fendant et d’abricotine sont avalés dès l’aube au son des cors des Alpes.

Le Jallikattu en Inde du Sud
Le Jallikattu en Inde du Sud, plus précisément dans l’Etat du Tamil Nadu, est un sport suivi par plus de 40 millions de personnes. Le but consiste pour les compétiteurs à s’accrocher à la bosse des zébus qui sortent toutes les minutes du toril et de tenir sur environ 50 mètres. Comme pour la course camarguaise, les compétiteurs sont licenciés. Ils peuvent être jusqu’à une centaine à se battre à la sortie du toril pour bénéficier de la meilleure position. Les compétitions s’étalent de janvier à juin. Il y a toujours un vainqueur, que ce soit le compétiteur ou l’éleveur de zébus ! Cette compétition est dangereuse et entraîne chaque année de nombreux blessés et morts. Il est à noter que le zébu, animal sacré, vénéré sous le nom de Nandi, véhicule du dieu Shiva, est présent dans tous les temples hindouistes.

PATRICK FRILET

Professeur de Français dans les ghettos de Belfast en 1973, Patrick Frilet démarre sa carrière de journaliste comme correspondant du journal Libération en Irlande du Nord.

En 1975, il intègre l’agence SIPA PRESS et enchaine les reportages sur les guérillas et les révoltes qui ébranlent le monde. Cinq ans plus tard, devenu photographe indépendant, Patrick Frilet se consacre à des sujets qui requièrent plusieurs mois de travail sur le terrain. De la prostitution des enfants aux Philippines, aux gangs de Los Angeles, en passant par les tribus nomades la Corne de l’Afrique, ses nombreuses enquêtes seront publiées dans les plus grands magazines français et internationaux. Il est aussi le premier photographe occidental à pénétrer en Corée du Nord en 1988.

En 1990, il participe à la création en France de la première formation en photojournalisme qu’il animera jusqu’en 2000.

En 2009, il s’installe aux portes de la Camargue. Un territoire et des traditions qu’il connaît bien puisqu’en 1981 il est envoyé à Nîmes pour couvrir la despedida du maestro El Cordobès. Dans le même temps, il découvre la course camarguaise. Il publiera, au fil des années, de nombreux reportages sur la Camargue et son peuple des taureaux, aussi bien en France qu’à l’étranger.

En 2018, il crée une structure de voyages-photo baptisée Photovoyageurs.com. Fort de son expérience de grand reporter et de sa passion de transmettre, Patrick Frilet emmène des photographes se perfectionner sur des terrains qu’il a couvert et qu’il connaît bien : l’Irlande, la Papouasie, la Corée du Nord, la Birmanie, le Ladakh, la Colombie, l’Inde et ses nombreuses ethnies, les Etats Unis des Indiens et des communautés noires…. et évidemment la Camargue. Des voyages qui inaugurent une nouvelle manière de découvrir le monde et d’approcher les peuples et leurs traditions
Fin 2021, il publie avec Gil Lorfèvre, journaliste au Midi-Libre et Henri Itier, président de la Fédération Française de la Course Camarguaise un livre intitulé « Les Dynasties de Camargue », l’aboutissement de 15 ans de travail sur le monde de la Bouvine

Evénement ayant reçu le soutien de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée

Organisation

Maison de la Région à Nîmes

Adresse : Site des Arènes - 3 place des arènes, 30000 Nîmes

Téléphone : 04 67 22 89 02