Les Ateliers Tropisme

Née 1963, Karen Thomas vit et travaille à Montpellier, France. Elle présente son travail en Europe comme aux Etats-Unis.

DÉMARCHE
La force de l’abstraction et la chromatique de la pop, les œuvres de Karen Thomas se concentrent principalement sur la figure repoussant les limites de la peinture en tant que médium.

Le CAMPUS DES MAQUILLEURS à été créé par un collectif de professionnels du métier avec le soutient de nos prestigieux partenaires : Le Groupe M6, France Télévision, le groupe l’Oréal Professionnel, les créateurs de mode, les photographes et la famille du cinéma : Christophe Guillarmé ; VOG coiffure ; Vincent Mc Doom ; Frédéric Maury ; Charly Nestor etc…

Magazines : Nouvelles Esthéiques ; Beauty Forum ; GALA Croisette ; Emma Mag etc…

Radios/TV : IDF1 ; Demain TV ; Radio Arts-Mada

Ensemble, grâce à leur confiance, au fil des années, nous avons construits un centre de formation des maquilleurs pour dénicher les talents de demain et vous placer auprès des plus grandes entreprises du secteur.

L’équipe pédagogique passionnés : nos étudiants sont accompagnés avec passion et exigence, par des professionnels toujours actifs sur le terrain.
Qu’ils soient Coachs ou Intervenants, nous mettons un point d’honneur à ce que nos étudiants soient formés par les meilleurs.

Architecte de formation, je consacre désormais tout mon temps à mon activité d’illustratrice. Ma pratique s’articule autour de deux techniques : le dessin au Rotring et la linogravure, technique d’impression artisanale.

Influencée sans doute par mes études, mes illustrations sont teintées de ville et d’architecture.
À l’aide de mon Rotring et d’encre de Chine, je travaille à recréer des microcosmes extrêmement détaillés sous forme de plan, de vue aérienne, d’axonométrie ou de coupe perspective. Sorte de "où est Charlie ?", ces dessins tendent à explorer les rapports d’échelle, les liens entre bâti, humain et territoire et à représenter la vie et ses possibilités dans l’espace construit ou non construit.
Je crée également des illustrations avec la linogravure, technique d’impression artisanale. La plaque de linoléum est gravée à l’aide d’outils de gravure sur bois puis encrée avant de presser une feuille contre la plaque. Une technique 100% artisanale qui me permet de créer des estampes uniques, en édition limitée.
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Au cours de ces années j’ai pu travailler pour différentes agences d’architecture, collectivités, clients professionnels et particuliers.

Je suis Maryline Brouard, céramiste. Ma marque s’appelle Sorga : source en Occitan. Je travaille actuellement une collection de pièces utilitaires en céramique : vaisselle et luminaire pour les restaurants, les particuliers en lien avec des architectes d’intérieurs.
Après un passage dans une école d’ameublement, je me suis formée à la pédagogie Montessori. Suite à divers projets menés dans l’éducation, l’accompagnement et l’expression créatrice, la céramique est mon matériau de prédilection pour créer ma collection et transmettre.

DÉMARCHE
Mon travail s’articule autour du façonnage de pièces organiques et épurées. J’aime mettre en avant l’aspect brut de la matière utilisée.
Les terres que j’utilise sont issues de carrières françaises et/ou espagnoles. J’ai notamment pour projet d’utiliser l’argile extraite du chantier de l’EAI et de travailler en collaboration avec un collectif travaillant sur la terre crue.
Je propose des cours d’initiation au tournage ainsi que des stages pour transmettre les gestes et accompagner artistiquement différents projets. Ma pratique est tournée autant vers l’art et la recherche que vers la pédagogie.

PARCOURS ARTISTIQUE
Née à Paris en 1984, Judith Vittet est artiste textile. Installée à Montpellier, elle puise son inspiration dans la nature. Militante pour un monde meilleur, elle chine matières abandonnées qu’elle transforme en arbres, fleurs, méduses ou cabanes, intégrant lumière, odeurs et sons pour créer des installations poétiques. Lors de ses balades, elle collecte pierres, bois flottés et racines qu’elle brode.
Depuis 2019, elle mène aussi un travail contre les féminicides. Elle brode au fil rouge sur des bustes de couture pour dénoncer les violences faites aux femmes et poursuit ce projet dans l’espace public avec 149 in the street, hommage aux 149 femmes décédées en 2019.
Elle transmet sa passion en animant ateliers et projets participatifs auprès d’écoles, maisons de retraite ou personnes en situation de handicap.
DEMARCHE
Judith travaille avec des tissus porteurs d’histoires : boutons dépareillés, dentelles jaunies ou napperons troués, souvent délaissés. Ces étoffes, témoins d’une vie, deviennent pour elle pinceaux d’une écriture textile. Ses ciseaux les découpent, son aiguille les relie, son fil les ranime. Chaque pièce devient un devoir de mémoire, révélant la richesse d’un patrimoine fragile que nous oublions peu à peu.

Léa Delescluse est artiste peintre, diplômée des beaux-arts. Elle fait une partie de ses études à Florence en Italie où elle s’initie à la fresque. Elle travaille ensuite à Paris, pour l’Opéra Bastille et le théâtre de Chaillot, comme peintre accessoiriste en intermittence et assistante décoratrice dans l’audiovisuel. Elle continue de se former aux techniques picturales, via une formation de peintre en décors. Travail à Londres, Nantes, Rouen, Paris. Elle déménage pendant deux ans à Hanoi au Vietnam et découvre l’Asie, ce qui marquera profondément son travail et sa vision du monde.

Vit et travaille actuellement à Montpellier.

BIO
Né à Paris en 1980, Dimitri Otxa Cohen-Tanugi vit et travaille à Montpellier. Enfant, il regarde des dessins animés en boucle sur VHS et détourne des jeux pour tourner ses premiers films. Après l’ESAG Penninghen puis Supinfocom (diplômé 2004), il fonde en 2006 le studio d’animation Kawanimation où il réalise, scénarise et produit des films de commande. L’image — animée ou imprimée — reste le fil conducteur de sa pratique. En parallèle, il développe une œuvre personnelle mêlant techniques traditionnelles et numériques, au service du récit. Ses pièces ont été montrées en 2017 en solo show aux Archives Yves-Klein et dans plusieurs expositions collectives à Paris.
DÉMARCHE
Il explore les frontières et le détournement pour « montrer autrement ». En révélant les stéréotypes des genres et en employant des procédés populaires ou dits désuets (photocopie, coloriage, tampons, crochet), il crée des images dont la matérialité évoque peinture ou gravure. Inspiré par Goya, Ensor, Doig ou Nicole Eisenman, il adapte fond et forme, invente des modes de tirage et interroge notre rapport au cinéma : la réalité imite-t-elle les films, ou l’inverse ? Par superpositions de séquences, chaque tirage, issu d’un protocole maîtrisé, devient une pièce unique où affleurent gestes et regards imperceptibles. Des images quasi synesthésiques, qui restituent rythme et émotion et laissent à chacun le soin d’y projeter ses souvenirs.

Je m’appelle Alejandra, jeune passionnée de mode, mais aussi très préoccupée par l’environnement. Il y a 1 an j’ai créé Clinique des Vêtements ici à Montpellier. C’est un atelier où je fais des réparations, et des personnalisations de vêtements. Ou comme j’aime bien dire : mes patients✨ pour leur donner une nouvelle vie, au lieu de les jeter. Parce que oui, beaucoup de vêtements qu’on jette ici finissent dans des pays du tiers monde, et ça a un impact énorme, sans compter la pollution initiale du à la fabrication. C’est la qu’il y a Upcycling entre en jeu. C’est réutiliser des vêtements pour en créer des nouveaux. C’est créatif, éthique et super important pour notre planète. Parfois, un vieux jean devient une banane, une chemise, un pantalon ou même un t-shirt stylé. Tout dépend du tissu et de l’inspiration.

Créatrice de bijoux artisanaux, je transforme le métal en pièces élégantes et lumineuses : un simple fragment devient bracelet raffiné ou peigne doré délicat. Avec Unfold Bijoux, je modèle la matière pour créer à la main, en France, des bijoux minimalistes et poétiques qui subliment vêtements et coiffures.
Formée au design textile à Olivier de Serres, j’ai développé mon goût des matières et des formes avant de découvrir, presque par hasard, ma passion pour le métal. Chaque bijou naît d’une inspiration — un geste, une pliure, un cercle — qui devient signe de délicatesse et de force.
Installée depuis 2019 à la Halle Tropisme de Montpellier, je partage mon atelier avec d’autres artisanes, dans un lieu d’échange stimulant où j’accueille mes clientes. Je découpe, soude et façonne chaque détail moi-même, consacrant des heures de recherche et de minutie à transformer chaque pièce en objet d’art.
Bagues, boucles d’oreilles ou bracelets portent ma signature : des lignes épurées, un éclat discret, un souffle de poésie. Chaque collection raconte une histoire, les parures se répondent et composent un univers pensé pour la femme sensible et affirmée.

Après une reconversion professionnelle en 2020, Yarra a choisi de poser ses valises à Montpellier pour se former à la céramique et vivre pleinement sa passion. Anciennement installée à Londres, elle avait envie de se rapprocher de la nature et de travailler la terre avec ses mains. Aujourd’hui, elle crée des pièces uniques pour les particuliers et les professionnels et partage son savoir-faire à travers des cours et ateliers.

Spécialiste du tournage, Yarra enseigne également la poterie en anglais à l’université de Montpellier. Dans son atelier équipé de trois tours, elle accompagne ses élèves dans l’apprentissage des gestes précis qui donnent naissance à des objets du quotidien. Son plaisir ? Transmettre sa passion et voir chacun repartir avec des créations façonnées de ses propres mains.

Que ce soit pour une initiation ou un perfectionnement, Yarra vous ouvre les portes de son univers pour une expérience authentique et immersive au cœur de la céramique.

BIO & DÉMARCHE
Née en 1977 en France, d’origine malienne, Hélène Jayet vit et travaille à Montpellier. Formée aux Beaux-Arts de Montpellier puis en graphisme, photographie et photojournalisme à Paris, elle réalise depuis plus de dix ans portraits et reportages pour la presse. Elle enseigne également la photographie et les arts plastiques lors d’ateliers, notamment à l’école Kourtrajmé.
Ses recherches artistiques débutent avec Chin-up – colored only !, enquête sur le cheveu afro menée auprès de modèles afro-descendants. En opposition au regard colonial de Casimir Zagoursky, son projet associe acte photographique, installation du studio et échanges avec ses sujets, leur proposant de « relever la tête ». Initiée en 2013, la série continue de s’enrichir et offre aux afro-descendants un espace de réappropriation de leur image.
Depuis, l’artiste a renoué avec le dessin. À partir d’images d’archives, elle noircit le papier point par point, brouillant l’original et recréant paysages réels ou imaginaires. Prolongement de ses photographies, cette pratique intime explore mémoire et identité.
Ses œuvres ont été montrées au festival de La Gacilly, à la Fondation Zinsou, aux Biennales de Bamako et Dakar, au Macaal de Marrakech, au BOZAR de Bruxelles, à l’Afrikan Museum (Pays-Bas). En 2022, elle participe à une résidence sur l’île de Gorée autour de l’histoire botanique et écologique, et à la Biennale du Congo à Kinshasa.

Loïse Doyen est née en 1999 au Mans.
Sa pratique conjoint expression plastique en peinture et questionnements théoriques par l’écriture. Toujours à cheval dans ses inspirations, elle vise à cerner les formes du visible par ce qu’elles contiennent aux frontières de leur contour. La peinture sort de l’espace de la toile pour s’étendre aux tableaux du langage, à ceux du monde vivant.

Elle réalise une année d’école préparatoire aux écoles d’Art à l’Atelier de Sèvres à Paris, puis rentre à la Haute Ecole des Arts du Rhin où elle obtient son Diplôme National d’Art (DNA) en 2021 et son DNSEP avec les félicitations du jury en 2023.
À la HEAR, elle choisit l’option Art et le parcours Nomade pour favoriser l’émergence d’une pratique singulière. Elle bénéficie d’un enseignement de l’esthétique ainsi qu’un atelier d’écriture durant son cursus entier à la HEAR avec Jérôme Game, qui deviendra le directeur de son mémoire de fin d’études ’Mon chien s’appelle Tableau’. Dès la première année, elle pratique la peinture à l’école en atelier avec Ivan Fayard.

La peinture de Loïse met en place un décryptage, passant parfois par la sensation, le silence ou la perte d’identification. Elle utilise les limites des supports à peindre et de la relation entre sujet et objet pour faire-dire autrement.

Christophe Bruno vit et travaille entre Paris et Montpellier. Son travail protéiforme — médias numériques, œuvres en ligne, intelligence artificielle, installations, performances, dessins, peintures, sculptures, vidéos, NFTs — explore de façon critique les réseaux et la mondialisation du langage et des images. Il partage son temps entre création, commissariat, enseignement, recherche, conférences et publications.
De 2022 à 2023, il est artiste en résidence à l’Imera (Université Aix-Marseille, programme « Art, Science, Société ») où il cofonde la Xanadu gallery avec Jeff Guess. Lauréat en 2016 du programme « Résidence Hors les Murs Villa Médicis » (catégorie Arts numériques, Californie), il a également été commissaire pour l’espace virtuel du Jeu de Paume (2011–2012) et collaboré au laboratoire P.A.M.A.L. (École d’Art d’Avignon, 2013–2017). Depuis 2013, il est artiste invité aux ateliers Improbable Art Thinking (ESCP Europe), avec des événements au Centre Pompidou et au Grand Palais.
Ses œuvres ont été présentées internationalement : Jeu de Paume, Palais de Tokyo, FIAC, ARCO Madrid, Biennale de Sydney, ZKM, New Museum (New York), Pompidou, MOCA Taipei, BOZAR, Transmediale Berlin, Nuit Blanche Paris…
Il a donné des conférences au Collège de France, Beaux-Arts de Paris, Stanford, Sorbonne, IRCAM, BnF, Jeu de Paume, Transmediale Berlin, et à La Gaîté Lyrique.

Mon travail de céramiste raconte le territoire, le quotidien, et le passage du temps. Je façonne la terre comme on trace une carte : avec des lignes, des reliefs, des silences.

Mon approche artistique s’inspire de la géographie, de l’eau, de l’écume, des réseaux invisibles qui irriguent nos paysages.

Je prélève des empreintes urbaines, je dessine des topographies, je laisse la matière parler du lieu, du vivant, de ce qui nous relie.

Diplômée des Beaux-Arts de Nîmes en 2013, Laura Samé développe un univers mêlant formes mystiques inspirées de ses voyages et pratiques variées : gravure, dessin, sérigraphie, mosaïque, performance. En 2017, elle fonde l’atelier de sérigraphie Les Pas.Sages à Nîmes et participe à plusieurs collectifs comme FluxDax (performance) ou Les Madeleines Sérigraphie (show live). Elle multiplie expositions, résidences et projets éditoriaux, tout en enseignant les arts appliqués pendant 7 ans, dont 4 ans en sérigraphie industrielle à Nîmes et récemment en graphisme à Mayotte. Engagée dans les tiers-lieux, elle a collaboré avec le collectif PAN (Nantes), vécu des expériences au Brésil et en Afrique grâce à son voilier-atelier à Sète, avant de rejoindre Sirius Laut en Indonésie puis les collectifs La Ruche et Vaisseau 3008 à Nîmes.
DÉMARCHE
En constante évolution, sa recherche se nourrit de rencontres, voyages, contes et textes philosophiques. Fascinée par la symbolique des mythes et leur pouvoir d’évocation, elle a notamment réalisé un tarot de Marseille en linogravure et co-créé un livre de recettes en sérigraphie avec une quarantaine d’artistes. Le travail collectif est au cœur de sa pratique, autant outil de création que de transmission. Active au sein de FluxDax, elle détourne avec humour les codes de l’art contemporain, plaçant l’échange et l’expérimentation au centre de son œuvre.

Cédrick Eymenier est photographe, exposé au Centre photographique de Marseille, il a régulièrement contribué au magazine Purple. Une monographie sur son travail a été publiée aux éditions Ordet, avec un texte de Jeff Rian. Ses films ont été montrés à Osaka, Stockholm, au Centre Pompidou à Paris, à New York… Fondateur du label Coriolis Sounds, organisateur de festivals dédiés aux musiques électroniques, Cédrick anime une émission sur une radio argentine et vient de terminer un vidéoclip pour le label Drag City.

DÉMARCHE
Je combine photographies, vidéos, collages, installations sonores et projections. Street photography « une façon de mettre en valeur, esthétiquement, des endroits que nous ne regardons pas » (Jeff Rian). Dans la série de films Platform, consacrée aux paysages urbains contemporains, la musique occupe une place essentielle. Mes collaborations : Fennesz, Vladislav Delay, Steve Roden, James Taylor… Coriolis Sounds (label créé en 2009 « shelter for sentimental refugees, aller vers son penchant, slacker music for slacker people ») focus sur des musiques aventureuses. Mood musical : musique à danser, musique à dormir, les deux en même temps c’est mieux ! DJ sets house music élastique, radio mix sans fin d’au moins 3h. En groupe avec Cats Hats Gowns et leur lazy krautrock ambiant.