La Transition écologique et énergétique en Occitanie

La Planification Ecologique et la COP Occitanie

Les urgences climatiques, énergétiques et environnementales nous imposent une accélération sans précédent des efforts collectifs pour baisser de plus de moitié nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 (par rapport à 1990), réduire nos pressions sur la biodiversité et mieux gérer nos ressources essentielles.

Qu’est ce que la Planification écologique ?

Planifier aujourd’hui, c’est proposer à chacun – citoyens, collectivités locales, entreprises, associations – un chemin pour réussir collectivement et individuellement à réduire notre empreinte écologique et nous projeter dans un monde habitable, juste et désirable. Un chemin où chacun trouve sa place et dispose de leviers d’actions à la hauteur de ses moyens, de ses compétences et de son impact.

Après une année de travaux à l’échelle nationale qui aura mobilisé l’ensemble des ministères, les filières économiques, les représentants des collectivités locales, des think tanks et associations environnementales, plus d’une cinquantaine de leviers ont été identifiés dans toutes les dimensions de nos vies : mieux se loger, mieux se nourrir, mieux se déplacer, mieux consommer, mieux produire et mieux préserver et valoriser nos écosystèmes.

Pour chaque levier, des objectifs on été définis en cohérence avec nos engagements internationaux, et répartis de façon équitable entre les régions françaises.

Qu’est-ce que la COP Occitanie ?

Des COP (Conférences des parties) régionales ont été mises en place pour assurer la mise en œuvre de la planification écologique.

Elles sont co-pilotées par les Régions et les services de l’Etat en région.

Chacune de ces COP, dont la COP Occitanie, doit définir localement, avec toutes les parties prenantes, comment atteindre les objectifs régionaux de réduction des gaz à effet de serre (GES), de préservation de la biodiversité et des ressources.

Les COP régionales mobilisent l’ensemble des échelons du territoire (préfecture, conseil régional, conseils départementaux, regroupements de communes, communes), les acteurs du monde économique (représentants des entreprises du secteur industriel, agricole et forestier), l’ensemble des organismes consulaires, les acteurs de la société civile (associations environnementales, association de consommateur, jeunes) …

La consultation citoyenne, partie intégrante de la démarche COP Occitanie

Une consultation citoyenne a été menée en mai 2024, pour partager des éléments de diagnostic sur chacune des thématiques, et identifier les freins que les habitants rencontrent au quotidien pour ajuster leurs modes de vie.

Retrouvez une synthèse des diagnostics établis sur chacune des thématiques :

Transport

Les transports représentent avec 11,75 millions de tonnes équivalent CO2 en 2021 42% des émissions de gaz à effets de serre d’Occitanie (contre 32 % au niveau national). C’est le premier poste d’émissions, et ces émissions ne baissent plus depuis 2005, alors qu’elles devraient chuter fortement pour respecter nos engagements climatiques. Elles sont liées en grande partie à une forte utilisation des véhicules thermiques pour les déplacements de voyageurs (voitures individuelles pour plus de 80 % des déplacements), de marchandises (camions) et à notre attractivité touristique.

Il n’y a pas de solution miracle et unique pour diviser par 2 ces émissions d’ici 2030, mais une combinaison de leviers qu’il convient d’actionner de façon complémentaire, adaptée à chaque territoire (ville, montagne, campagne…), sur des échelles de temps différentes : électrification du parc de véhicule, report vers des modes de déplacement doux (marche, vélo), ou moins carbonés (transport en commun, covoiturage), facilitation de la « multimodalité » (possibilité d’enchainer les modes de transport), limitation des déplacements (télétravail, commerces de proximité, tourisme local). Le tout dans un souci de justice sociale. Une chose est sure : l’autosolisme est « as been » !

Agriculture et alimentation

L’Occitanie est la 1ère région agricole de France en nombre d’exploitations, et la 2ème en surfaces cultivées. C’est aussi le 1er secteur économique en nombre de salariés.

L’agriculture représente donc avec 8.3MtCO2eq en 2021 30% des émissions de Gaz à effets de Serre du territoire, plus qu’au niveau national (19%).
Contrairement aux autres secteurs, le gaz à effet de serre majoritaire n’est pas le CO2 mais le méthane (CH4, 54%), lié au processus de digestion des ruminants, suivi du protoxyde d’azote (N2O, 35%) lié à l’utilisation d’engrais azotés. Par ailleurs, les sols cultivés en grande cultures (blé, tournesol, maïs, orge…) déstockent du carbone ( 2Mt CO2eq/an)

Mais l’Occitanie est également la 1ere région européenne en agriculture biologique et la 1ere région agricole française en signes officiels de qualité. L’élevage y est plus extensif qu’ailleurs (25% des élevages herbivores sont des élevages pastoraux en Occitanie) ce qui participe à l’entretien des paysages et d’espaces ouverts et contribue aux maintiens des prairies qui stockent du carbone.

La planification écologique en agriculture invite bien entendu à questionner l’évolution des pratiques (fertilisation, développement des légumineuses, gestion des prairies, gestion des haies, décarbonation du machinisme …). Si la responsabilité des élevages en matière d’émissions de GES est interpelée, il faut savoir que sur la période 2010-2020, le cheptel bovin a chuté de plus de 10% en Occitanie (et plus particulièrement sur la filière laitière qui enregistre une baisse de près de 30%).

Il s’agit donc de mieux produire mais aussi et surtout de mieux consommer. En 2022, le solde commercial des produits de l’élevage et de l’abattage était déficitaire pour la première fois depuis plusieurs années (- 0,8 Md€) : nous produisons moins, mais nous importons plus. La France a également enregistré en 2022 un lourd déficit commercial en fruits et légumes.
La planification écologique questionne donc les pratiques des consommateurs. La production agricole Occitane, possède tous les atouts permettant au consommateur occitan d’accéder à une alimentation de qualité.

Forêt

Les forêts d’Occitanie s’étendent sur 36% du territoire régional. Elles sont majoritairement constituées de feuillus, et restent globalement moins exploitées qu’au niveau national du fait de leur morcellement et des difficultés d’accès (montagne). Elles sont très majoritairement privées. Elles accueillent une biodiversité importante. Au niveau national, ces dernières années la capacité de la forêt à absorber et à stocker du carbone a très fortement baissé. Les forêts occitanes souffrent et vont souffrir de plus en plus du changement climatique (incendies, sécheresses, maladies, tempêtes…).

Une part importante des forêts privées ne fait pas l’objet aujourd’hui d’un diagnostic et d’un plan de gestion durable.

Dans ce contexte, de nombreuses questions se posent : comment accompagner l’adaptation de la forêt au changement climatique ? Comment améliorer l’efficience de la prévention contre les incendies  ? Comment préserver la multifonctionnalité de la forêt et le meilleur équilibre possible entre tous les services qu’elle rend ? (Puits de carbone, source de biodiversité, production d’un matériau renouvelable indispensable pour notre société et pour la transition écologique, espace de loisir et de détente…).

Au niveau national des axes de travail ont été identifiés et parmi ces derniers figurent la nécessité de développer la gestion durable des forêts et la nécessité de structurer et développer la filière forêt-bois.

Logement

L’Occitanie compte 3,7 millions de logements, dont 2,8 millions de résidences principales ainsi que 284 000 bâtiments tertiaires privés chauffés, majoritairement des bureaux, commerces et locaux d’hôtellerie.

En 2020, la consommation du secteur résidentiel s’établit à 36 TWh (tous modes confondus), soit 30 % des consommations régionales et 14 % des émissions de gaz à effets de serre régionales. Ramenée par habitant, les consommations du résidentiel sont stables sur la période 1990-2020.

Quant au secteur tertiaire, il représente 13 % des consommations et 7 % des émissions de gaz à effets de serre régionales.

3 leviers sont identifiés pour baisser les émissions : changement des chaudières au fioul, changement de chaudières au gaz, sobriété et rénovation.

La part du fioul et du gaz se réduit régulièrement au profit de la chaleur renouvelable et de l’électricité. La sobriété et la rénovation des bâtiments doivent continuer à être fortement encouragées : 26% du parc de résidences principales sont en étiquette E, F ou G.

Energie

Le développement des énergies renouvelables (EnR) est un levier majeur qui permet de répondre aux ambitions régionales de décarbonation, tout en contribuant à renforcer la souveraineté énergétique du territoire.

Le bilan des dynamiques observées est à ce jour contrasté :

  • Avec l’installation de plus de 450 MWc de puissance photovoltaïque en 2021 et 2022, la dynamique est jugée suffisante sur cette énergie renouvelable pour passer de 3 100 MW de puissance installée en 2022 à l’objectif de 6 930 MW de puissance installée en 2030.
  • Pour l’éolien, un renforcement de l’effort est nécessaire, puisqu’un plateau dans le développement de l’énergie est observé entre 2018 et 2022. Ce renforcement peut notamment passer par le remplacement d’anciens parcs de production (« Repowering »).
  • La dynamique sur le biogaz doit être fortement accentuée : Pour répondre à l’ambition régionale à 2030, il est nécessaire de multiplier par plus de 10 la production énergétique de 2022.
  • Concernant les réseaux de chaleur, le principal sujet est le développement de nouveaux réseaux de chaleur dans les endroits suffisamment denses, en remplacement de solutions fossiles. Les réseaux existants sont en effet déjà majoritairement décarbonés. La dynamique peut être également renforcée sur la géothermie, qui ne représente aujourd’hui que 1 % de la chaleur renouvelable.
Eau

La ressource en eau répond à de nombreux usages et présente des enjeux de quantité et de qualité. L’Occitanie se situe à la croisée de 3 grands bassins hydrographiques : Adour-Garonne (68 %), Rhône-Méditerranée (31 %) et Loire-Bretagne (1 %). Des déficits quantitatifs sont d’ores et déjà identifiés sur les deux principaux bassins sur une période de l’année. Ils vont s’accentuer avec le changement climatique en raison de la diminution de l’enneigement, des précipitations en été, des débits dans les cours d’eau, des volumes d’eau dans les nappes, et une tendance à l’assèchement des sols. Les leviers identifiés ci-dessous pour mieux préserver la ressource en eau (quantitativement et qualitativement) sont considérés prioritaires :

Accompagner la sobriété dans les usages  : l’objectif est de réduire les prélèvements de 10% par bassin versant. La dynamique est engagée, mais au regard des enjeux, elle est à renforcer rapidement. Pour l’Occitanie, l’irrigation reste le prélèvement le plus volumineux (763 Mm3 en 2022, -36% en 20 ans) suivi de l’eau potable (575 Mm3) et l’industrie (237 Mm3).
Protéger les zones de captage : Il est essentiel de protéger les captages qui servent pour l’alimentation en eau potable des pollutions diffuses d’origine anthropique, afin de répondre aux enjeux de santé publique et environnementaux, et pour limiter les traitements coûteux.
Restaurer la naturalité des cours d’eau, leurs berges, leurs méandres, leur végétation afin de prévenir les inondations, d’assurer la fonction de filtre de la nature, la circulation des poissons, le transport suffisant des sédiments.
Sobriété dans l’usage de l’eau : la concertation pour le Plan Eau menée par la Région Occitanie au premier semestre 2023 a montré que les personnes étaient très majoritairement favorables à :

  • faire de la récupération des eaux pluviales en toiture pour l’arrosage des jardins individuels ou le nettoyage extérieur (il y a une demande pour que ça soit obligatoire dans toute construction neuve)
  • faire de la récupération des eaux pluviales pour alimenter les toilettes, le lave-linge
  • recycler les eaux grises des habitants (eau de salle de bain et de lave-linge) pour les toilettes
  • avoir des paliers de tarification en fonction des volumes d’eau potable consommés par personne (avec l’alerte sur la partie fixe de l’abonnement qui peut paraître inéquitable si on compare un foyer d’une personne et un foyer de 5 personnes)
  • avoir des réductions de débit au-delà d’une certaine quantité consommée par jour et par personne (exemple de la commune de Seillans, Var)
  • s’équiper d’économiseurs d’eau au robinet ou au pommeau
Biodiversité

L’Occitanie dispose d’un patrimoine naturel unique, qui en fait une des régions de France métropolitaine les plus riches en matière de biodiversité. Cette richesse est fragilisée par la pression des activités humaines : artificialisation des sols et fragmentation des espaces naturels, pollutions (pesticides, éclairage nocturne, déchets…), surexploitation de certaines ressources (eau, forêt, pêche), introduction d’espèces invasives.

4 leviers sont à actionner pour enrayer le déclin rapide de la biodiversité et la reconquérir :

Réduire les pressions qui pèsent sur la biodiversité, et en premier lieu : limiter l’artificialisation des sols et la fragmentation des paysages, accélérer la transition agroécologique (restaurer les haies, les sols, diminuer l’usage des intrants)
Augmenter les surfaces en aires protégées : les objectifs nationaux et européens sont d’atteindre d’ici 2030 30% du territoire en aire protégée et 10% sous un statut de protection forte. Si les 8 Parc Naturels Régionaux d’Occitanie nous permettent d’atteindre 36% de surfaces en aires protégée, nous sommes à 2.33% en protection forte. L’objectif ambitieux d’arriver à 7% d’ici 2030 nécessite une plus grande mobilisation des collectivités pour proposer des sites « classables » en protection forte (ZPF)
Améliorer la connectivité des espaces naturels : les ruptures de continuité sont causées par les surfaces artificialisées, les routes et voies ferrées, et la pollution lumineuse. Elles sont estimées à 95 000 pour les seules routes et voies ferrées.
Restaurer les habitats dégradés : plus de 80 % des habitats naturels européens sont en mauvais état, et seulement 20 % des écosystèmes remarquables sont dans un état de conservation favorable au niveau national. L’objectif européen et national est de restaurer 20% des zones terrestres dégradées.

Bon à savoir

Biodiv’Up est une enquête destinée aux 4 454 communes d’Occitanie dont l’objectif est d’encourager le maximum de collectivités à s’engager dans des actions simples à mettre en œuvre et favorables à la biodiversité.

Entreprises et industrie

Les émissions de gaz à effet de serre du secteur industriel en Occitanie sont de l’ordre 3,45 millions de tonnes équivalent CO2 pour un objectif de réduction fixé à -40 % d’ici 2030. Cela représente 12.4% des émissions d’Occitanie, contre 18% au niveau national.

Elles sont liées à la production de chaleur ou de puissance (fours, presses) et/ou aux procédés chimiques de transformation (décarbonatation pour le ciment, le verre)
Réduire nos émissions industrielles c’est contribuer à limiter le réchauffement climatique, mais c’est aussi réduire notre dépendance aux énergies fossiles, aux aléas internationaux, et donc protéger nos emplois.

On distingue :

  • Les 3 cimenteries régionales qui représentent 40% de ces émissions. Leur décarbonation est pilotée directement par l’Etat.
  • Une soixantaine de gros émetteurs industriels de gaz à effets de serre (plus de 2 000 tonnes équivalent CO2 par an) pour 35% des émissions. Ces sites font l’objet dans le cadre de la COP d’une approche individualisée coordonnée de tous les acteurs de l’Etat et de la Région pour comprendre l’origine de leurs émissions, et identifier les leviers techniques de décarbonation et les financements mobilisables.
  • Enfin, les acteurs industriels diffus. Cette cible représente plusieurs milliers d’entreprises industrielles qui pèsent environ 25 % des émissions régionales. Si la décarbonation a d’ores et déjà commencé, ces entreprises font néanmoins face à de nombreuses problématiques avec des ressources limitées et ont des difficultés à bien appréhender l’ensemble des enjeux de la décarbonation, parfois jugés éloignés de leurs préoccupations quotidiennes.
Déchets

L’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre liés au secteur des déchets est de -837 000 tonnes équivalent CO2 par an d’ici 2030. 6 leviers sont identifiés pour atteindre cet objectif.

Pour certains, la dynamique engagée est satisfaisante si l’effort est maintenu : la collecte des bouteilles plastiques (77% en 2025, 90% en 2029 à ce rythme), la valorisation matière des déchets - recyclage (progression du taux de valorisation de 47 % en 2021 à 57 % en 2031), le captage des méthanes dans les installations de stockage de déchets non dangereux du territoire.

3 autres leviers méritent des efforts supplémentaires. La diminution de la quantité de déchets : nous produisons en moyenne 656kg/hab/an de déchets ménagers et assimilés, dont 272kg sont enfouis ou incinérés. L’objectif est de réduire de 93kg/hab/an ; le tri à la source des biodéchets : encore un quart des déchets présent dans la poubelle des ordures ménagères sont des déchets alimentaires. La décomposition de ces déchets dans les décharges génère du méthane qui est un puissant gaz à effet de serre ; les émissions liées à la collecte des déchets.

Transition écologique et justice

En Occitanie, 960 000 personnes sont en situation de pauvreté monétaire. Ces personnes vivent souvent dans des logements mal isolés, sont sujettes au froid ou aux vagues de chaleur, elles n’ont pas les moyens de se procurer une alimentation saine et durable, ni d’investir dans des véhicules sobres et peu polluants. Les plus précaires sont aussi moins armés pour faire face aux pollutions et aux effets du changement climatique, faute de protection sociale ou de moyens personnels pour y faire face. Par ailleurs, deux habitants sur cinq vivent en milieu rural et dépendent de la voiture pour se déplacer, ou ont des dépenses conséquentes pour chauffer leur logement ; certains ont encore une chaudière au fioul. En moyenne, le groupe des 10% les plus riches émet en France 2,2 fois plus de gaz à effet de serre que celui des 10% les plus pauvres par leur consommation. Mais un quart de ceux qui composent ce groupe des 10% les plus pauvres émet plus que le quart des 10% les plus riches qui émet le moins, parce qu’ils sont encore piégés dans une forte dépendance aux énergies fossiles pour se chauffer et se déplacer. Dans l’ensemble, nos conditions de vie et notre capacité à agir pour la transition écologique diffèrent selon notre lieu de vie, notre âge, notre profession, notre genre, etc.

La transition écologique aura des effets sur les inégalités qui ne sont pas évidents. Elle est positive pour certains emplois, compétences, actifs matériels et financiers liés au déploiement de nouvelles activités écologiques, mais aussi négative pour les activités les plus polluantes et pour modes de vie non durables dont il s’agit de se défaire. Les situations sont très variées entre les individus. Mais agir pour la transition écologique est un acte de justice car cette action doit nous préserver tous et toutes, nos enfants et nos petits-enfants, et en particulier les plus vulnérables d’entre nous, de l’explosion des risques environnementaux dont nous avons connaissance.

Il s’agit de réfléchir collectivement aux conditions de justice de la transition écologique. Quel chemin de transition solidaire emprunter ? Comment chacun contribuera à l’effort commun ? Avec quels buts sociaux ? Quelles garanties de protection ? La transition offre l’opportunité de repenser le modèle de solidarité et de société française. Les leviers de la transition peuvent être conçus de concert avec l’objectif de sortie de la précarité (création d’emplois, développement de l’accès à des produits de qualité pour tous et toutes, …) ou d’innovation dans des outils de démocratie pour une plus grande inclusion de chacune et de chacun dans les décisions. Partageons donc nos points de vue : quelle forme de « transition juste » souhaitons-nous ?

En savoir plus

Consultation citoyenne :
Retrouvez le détail de la consultation sur le site jeparticipe.laregioncitoyenne.fr

Diagnostic détaillé :
Un diagnostic détaillé, produit par les 9 groupes de travail thématiques régionaux, sur chacun des leviers d’action est accessible sur le site de la DREAL Occitanie.

Feuille de route :
Accès à la feuille de route de la COP Occitanie (diffusée le 15 janv 2025 sur le site de la DREAL Occitanie)