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Aider les marins-pêcheurs et les professionnels de la pisciculture à réussir leur transition vers un mode de production plus responsable et plus durable, tout en investissant pour l’avenir de leur filière et de leurs métiers : c’est le cap fixé par la Région. Signé le 27 septembre 2024, le contrat de filière pêche et pisciculture marine 2024-2026 - unique en France - intensifie cette mobilisation pour répondre aux enjeux du secteur.
Sécuriser l’avenir des professionnels
Donner des perspectives aux pêcheurs et aux pisciculteurs sur des sujets complexes, c’est tout l’enjeu du contrat de filière pêche et pisciculture 2024-2026. Fruit d’une co-construction avec les professionnels (voir encadré), il a pour premier objectif de leur donner confiance en leur avenir et de les accompagner dans les caps qu’ils auront à franchir.
S’inscrivant dans la continuité de l’action régionale, le contrat de filière prévoit notamment de moderniser et développer les infrastructures portuaires pour développer la décarbonation des navires de pêche et améliorer les conditions de travail des pêcheurs, de promouvoir le savoir-faire des professionnels, et de soutenir l’innovation.
Un contrat de filière unique en France
Le contrat de filière Pêche et Pisciculture marine 2024-2026 a été coconstruit avec l’ensemble des acteurs intéressés, dont l’État, les Conseils départementaux de l’Aude, de l’Hérault et des Pyrénées-Orientales, ainsi qu’avec les professionnels, et notamment le Comité Régional des Pêches Maritimes et des Élevages Marins (CRPMEM) Occitanie. Au total, 40 signataires [1] se sont engagés dans ce contrat de filière.
Des ressources à préserver
C’est un fait : les ressources marines diminuent et les règlementations s’additionnent. Dans ce contexte, le contrat de filière, complémentaire de celui adopté en 2021 pour la filière conchylicole, inscrit 130 actions, dont 20 jugées prioritaires et structurantes par les professionnels, pour continuer d’exploiter les ressources de façon durable tout en maintenant des revenus pour les pêcheurs.
Parmi ces actions prioritaires figurent le développement de solutions pour limiter la capture accidentelle d’espèces sensibles, l’amélioration de la sélectivité pour les métiers du chalut de fond ciblant les espèces démersales [2], la valorisation de la pêche locale et des produits de la mer dans la restauration collective, et le renforcement de la connaissance sur les ressources marines dans le golfe du Lion.
Pour autant, la Région n’a pas attendu la signature du contrat de filière pour accompagner la filière pêche vers une transition durable. Elle s’est déjà engagée dans plusieurs projets : l’hybridation d’un petit métier de huit mètres (chalutier) en Occitanie - projet Hypemo -, la structuration d’une filière d’économie circulaire avec la gestion des filets usagés, mais aussi l’appui à la création d’une coopérative de pêcheurs pour des services de l’éolien en mer.