« Je ne peux tolérer le revirement de la nouvelle direction. Comme en Aveyron avec l’entreprise SAM, le groupe JINJIANG ne respecte pas les engagements pris. En 2017 lors de la reprise de Sabart Alu, la direction s’était engagée à investir massivement dans des projets industriels d’avenir garantissant l’emploi dans le territoire ariégeois. Aujourd’hui, j’apprends que la direction envisage de licencier des salariés, plutôt que de compter sur leurs savoir-faire clé et leurs années d’expériences pour assurer l’avenir du site. Une nouvelle fois le groupe JINJIANG préfère dégrader les conditions de travail et les droits sociaux.
Un autre chemin est possible pour cette entreprise et ses salariés, que les représentants syndicaux défendent avec conviction et sens des responsabilités depuis le 12 mars dernier. Ils sont attachés tout comme moi à leur outil de travail et à leur territoire. Les licenciements secs envisagés ne sont pas la solution pour l’avenir de l’entreprise. Avec cette stratégie, la direction est en train de saboter l’outil industriel. De nombreuses entreprises ont mis en place des plans de départ volontaire, des plans de pré-retraites ambitieux afin d’éviter la casse sociale. Il y a des moyens pour éviter le pire. Il en va de la responsabilité de la direction d’étudier toutes les pistes plutôt que de licencier !
Je demande au Groupe JINJIANG et à la direction de clarifier leur volonté pour l’avenir du site et de stopper le projet de licenciement pour étudier de nouvelles pistes. La Région se tient prête pour accompagner les projets industriels source de développement économique, à condition qu’ils préservent l’emploi et ambitionnent de développer l’entreprise. a déclaré Carole Delga.
Et de conclure : Je tiens également à renouveler tout mon soutien aux salariés. Je resterai particulièrement vigilante quant à leur devenir et à l’évolution du climat social.
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