Les brèves

La Réserve Africaine de Sigean sensibilise les jeunes et le grand public à la biodiversité

Ateliers de sensibilisation pour les scolaires, fiches descriptives des espèces, panneaux explicatifs, journées thématiques… La Réserve Africaine de Sigean, située dans l’Aude, mène plusieurs actions afin de protéger les espèces et de sensibiliser à la préservation de l’environnement.

Nourrissage commenté des girafes par un soigneur-animateur

Crédits : Réserve Africaine de Sigean

Membre de l’Association Française des Parcs Zoologiques, la Réserve Africaine de Sigean, créée en avril 1974 entre Narbonne et Perpignan, sur la commune de Sigean (Aude), œuvre pour la conservation de la vie sauvage, la biodiversité et le bien-être animal.
Pour cela, la Réserve, qui accueille plus de 2.500 animaux de 160 espèces sur 350 hectares, met en place des actions de sensibilisation. « L’importance de la biodiversité, les espèces menacées, les métiers du zoo… Plusieurs ateliers à destination des scolaires, de la maternelle au lycée, sont organisés en fonction de leurs niveaux », explique Séverine Jancek, responsable du service pédagogique de la Réserve.

Pour les visiteurs du parc, des panneaux avec des fiches sur les espèces sont installés. « Nous présentons de grands panneaux sur la conservation. Par exemple, à l’occasion de la journée mondiale de la girafe en juin, ils permettent d’expliquer en quoi l’espèce est en danger, ce que nous pouvons faire pour l’aider… », ajoute Séverine Jancek.

La Réserve projette également d’organiser un "CleanUp Day" en septembre pour ramasser les déchets et sensibiliser à la préservation de l’environnement. Autre mission poursuivie par la Réserve : « réintroduire des espèces menacées dans leur milieu naturel », appuie Séverine Jancek.

Par ailleurs, des missions de recherche non invasives sont menées au sein du parc : éthologie (comportement animal), génétique, virologie, parasitologie…
« Nous aidons la communauté scientifique dans ses recherches. C’est plus facile de faire un prélèvement sanguin sur un lion dans un parc qu’un lion dans son milieu naturel », sourit Séverine Jancek.