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3 questions à Marius Géraud, 30 ans, dirigeant de Maçonnerie G2M à Noé (31)
Lycéen, qu est-ce qui vous attirait le plus ?
« Je préférais être à l extérieur, travailler avec mon père, qui a une entreprise de maçonnerie, ou faire du sport. Ce n était pas mon truc, l école. Lorsque je suis allé me renseigner au bureau de recrutement militaire, je leur ai d ailleurs demandé quel était le régiment le plus sportif. Je me suis retrouvé chez les chasseurs alpins. Et j y suis resté 3 ans. »
Je suis entré chez les Compagnons, et j ai adoré !
Comment êtes-vous devenu maçon ?
« J ai toujours baigné dans la maçonnerie, mais je n ai su que je voulais en faire mon métier que lorsque j ai quitté l armée et que j ai rejoint l entreprise familiale. Assez rapidement, le besoin de me former s est fait sentir. Je suis entré chez les Compagnons, à l éco-campus de Plaisance-du-Touch, et j ai adoré ! Les profs, les cours, les ateliers, l équipe il n y a pas de meilleur environ- nement pour apprendre et progresser ! J ai passé mon CAP en 1 an, puis mon bac pro. J ai continué à travailler quelques années avec mon père, puis j ai eu l envie de me lancer seul, de devenir mon propre patron ! Et j ai aujourd hui un apprenti. »
Quel regard portez-vous sur votre parcours ?
« Mon plus grand regret est de ne pas avoir fait mon apprentissage dès la sortie de 3e. Mais ça reste tout de même une belle revanche sur tous ceux qui me disaient que je ne ferais jamais rien de ma vie »
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La belle histoire Pauline Gurgand, 20 ans, en BM coiffure au CFAI Henri-Martin à Lézignan-Corbières (11)
Lorsque Pauline réalise sa première tresse, enfant, c est la révélation ! « C est un peu ridicule, mais oui, c est à cet instant précis que j ai su que j allais devenir coiffeuse, et j étais déterminée ! », explique la jeune femme, médaillée de bronze en finale nationale aux
dernières Olympiades des métiers « WorldSkills », à Lyon. Une première en Occitanie, dans la catégorie
coiffure !
La détermination, il lui en aura fallu pour intégrer un centre de formation d apprentis, le directeur de son collège la jugeant « trop bonne élève ». Déterminée donc, et avec l esprit de compétition ! « Dès ma première année de CAP, j ai eu envie de participer à des concours. J aime les challenges, j ai toujours envie de progresser et de me dépasser. » Elle interroge alors ses professeurs, sceptiques au regard de son très jeune âge, mais
s inscrit elle-même à plusieurs compétitions régionales. « Là, ils ont commencé à me prendre au sérieux, et m ont vraiment aidée et accompagnée, un concours nécessi- tant de nombreuses heures d entraînement. » En plus bien sûr de celles passées en formation, au centre comme en salon.
Une apprentie qui ne manque pas de toupet, ni de talent !
Défi relevé haut la main ! Pauline obtient son CAP, son bac professionnel, intègre un brevet de maîtrise,
puis obtient la médaille d or régionale et monte sur la 3e marche du podium national des « WorldSkills ». Et elle continue à s entraîner ! « Je ne compte pas m ar- rêter là. J aimerais suivre une formation de perruquier pour découvrir d autres univers, comme le théâtre, et préparer le concours des Meilleurs Ouvriers de France. » À 20 ans, Pauline réalise ainsi son rêve. Et elle ne
compte pas se réveiller de sitôt !
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