Herman VAN SYNGHEL

Il y a de la poésie dans son approche de la figure humaine, dans le profil tendre et en même temps éloquent de gens qui regardent des œuvres d’art : une rythmique verticale confrontée à une haute paroi, dans la manière attendrissante et attendrie dont une petite fille est représentée, dans une interprétation personnelle d’une icône publicitaire où une représentation reconnaissable et généralement connue a adopté une tout autre allure.
Il est quelque peu étrange et inattendu que quelqu’un – bien qu’il ait fréquenté une académie durant sept ans- puisse manier d’une manière aussi sereine et naturelle des techniques pas vraiment évidentes tels le monotype, la pointe sèche, la sérigraphie et la gravure, fasse preuve d’une inventivité manifeste en ce qui concerne la composition et la figuration et réussisse à faire rayonner ce qui à première vue pourrait paraître bien simple.
Herman Van Synghel regarde les hommes et les choses, la végétation et ses branches capricieuses, le rythme qui l’entoure et ce qu’est devenu une figure lumineuse contre un arrière-plan sombre ou inversement, ce qui est signe et qui est encerclé et épuré par une source de lumière.