Jules Verne l’avait anticipé dans L’Île mystérieuse : « L’eau sera un jour employée comme combustible (…) l’hydrogène et l’oxygène, qui la constituent (…) fourniront une source de chaleur et de lumière inépuisables et d’une intensité que la houille ne saurait avoir. »
L’ingénieur Nicolas Jerez en a fait la devise de sa société Bulane. La « clean tech » de Fabrègues, près de Montpellier, développe des catalyseurs produisant une flamme « propre » à partir d’eau et d’électricité. Jeudi 28 septembre, la PME de 10 salariés, en croissance de 90 % l’an dernier, a inauguré son nouveau siège et annoncé un partenariat avec le leader européen des matériels de soudage-brasage, en compagnie de nombreux partenaires et financeurs dont la Région.
Ce vendredi 29 septembre, l’hydrogène « vert » était à nouveau d’actualité avec le lancement à Toulouse, par la présidente de la Région et le directeur général d’Engie Cofely, de la société Hyport. Son objectif : exploiter l’hydrogène comme carburant propre pour les véhicules en circulation dans les aéroports. Une action labellisée fin 2016 par l’appel à projets gouvernemental « Territoires Hydrogène » et lancée sur les aéroports partenaires de Toulouse Blagnac et Tarbes-Pyrénées.
. Le Laboratoire Plasma et Conversion d’Energie (Laplace) dépend du Cnrs, de l’Institut National Polytechnique de Toulouse et de l’Université Paul Sabatier
C’est la plus forte concentration en France de chercheurs en génie électrique.