Nos missions

Transports, Mobilités et Infrastructures

Qu’il soit routier, ferroviaire, aérien ou maritime, le transport comme les mobilités douces sont essentiels au désenclavement et au développement économique d’un territoire, ainsi que pour la liberté de déplacement et la qualité de vie de ses habitants.

liO, les transports de Ma Région

Logo liO

Depuis 2002, les Régions géraient les trains régionaux (ex TER). Leur intervention dans les transports et les mobilités a été progressivement renforcée.

En 2018, la Région Occitanie crée donc son service public des transports : « liO Les transports de Ma Région ». liO, c’est la mobilité du quotidien sur différents modes de transports : les lignes régulières d’autocars interurbains, le transport scolaire, le train régional, le Transport à la Demande (TAD) et les Pôles d’échanges multimodaux (PEM). [1]

Les évolutions législatives en matière de mobilité

La Loi NOTRE (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) a confié en 2017 aux Régions la responsabilité de l’organisation des transports scolaires et interurbains.

Puis la LOM (Loi d’Orientation des Mobilités) en 2020 élargit aux Mobilités le rôle d’Autorité Organisatrice des Transports de la Région : son champ d’action porte désormais aussi sur les mobilités actives et partagées : vélo, covoiturage… La LOM lui octroie également la possibilité de prendre en maîtrise d’ouvrage directe certaines infrastructures ferroviaires.

Enfin, la Loi 3DS (différenciation, décentralisation, déconcentration et simplification de l’action publique locale) adoptée en 2022 a donné la possibilité aux Régions de se positionner sur le transfert expérimental des routes nationales, par exemple.

La concertation au cœur de la politique régionale des mobilités

Autorité organisatrice des mobilités régionales, la Région Occitanie a tracé sa feuille de route ferroviaire grâce aux États généraux du rail et de l’intermodalité (EGRIM). Cette concertation citoyenne a permis en 2016 de dégager 10 chantiers prioritaires sur les trains du quotidien, d’équilibre du territoire, les lignes à grande vitesse LGV), le fret et les gares.

Les États généraux du rail et de l’intermodalité (EGRIM)

Les États généraux du rail et de l’intermodalité (EGRIM) ont été organisés dès le premier semestre 2016. Il s’agit de la plus grande concertation régionale jamais organisée sur la mobilité en France. Tous les habitants ont pu s’exprimer sur les enjeux multiples de la mobilité (sociaux, économiques et environnementaux) et leurs attentes dans le cadre des nombreux projets à poursuivre ou à construire : développement des TER, arrivée de la grande vitesse, maillage des différents réseaux de transport, devenir des trains d’équilibre du territoire, prise en compte de l’intermodalité, etc.

Les Comités départementaux des mobilité (CDM)

Parmi les 10 actions prioritaires pour 2030, le chantier n°10 affirme la volonté de poursuivre la concertation et les relations avec les usagers et les partenaires de la mobilité sur notre territoire.

Pour répondre à ce besoin, les Comités départementaux des mobilités ont été mis en place. Ce sont des instances réunissant les acteurs de la mobilité régionale. Ils sont constitués :

  • des acteurs institutionnels (la Région, les agglomérations, les métropoles, les Départements, etc…)
  • des entreprises et des opérateurs de transports (transporteurs routiers de voyageurs, SNCF…)
  • de collectifs d’usagers
  • des associations impliquées sur les questions de la mobilité ou environnementales

La concertation avec les acteurs de la mobilité doit être durable et permanente. Ainsi ces comités permettent de maintenir un dialogue autour des différents modes de transport en fonction des problématiques de chaque département / territoire et de :

  • Favoriser l’échange et l’expression des besoins en matière de mobilités sur un département,
  • Permettre la présentation des réponses apportées par la Région et les transporteurs et informer sur les projets en cours et à venir,
  • Solliciter l’évaluation par les usagers des réponses apportées et des actions menées,
  • Faire émerger des sujets connexes : carburants verts, auto-partage, nouvelles mobilités…

Les Comités départementaux des mobilités portent des commissions en leur sein. C’est notamment le cas des Commissions Départementales des Transports Scolaires (CDTS) constituées depuis novembre 2018, ou des commissions Vélo.

Ces CDM se réunissent 2 fois par an dans chacun des départements d’Occitanie.

Les politiques régionales

Le transport ferroviaire

Chiffres clés

2600 km de voies ferrées
21 lignes train liO
540 trains liO / jour
+ de 80 000 voyageurs par jour
281 gares et haltes ferroviaires

Dans son souhait d’harmonisation des transports régionaux, la Région Occitanie propose la feuille de route suivante :

  • Lancement de la feuille de route issue des États généraux du rail et de l’intermodalité
  • Assurer un service public régional des transports pour tous et pour tous les territoires
  • Soutien aux pôles d’échanges multimodaux, aménagements des gares…
  • Modernisation et amélioration du réseau ferroviaire par un Plan Rail
  • Revitalisation des lignes de dessertes fine du territoire,
  • Réouverture de lignes,
  • Mise en accessibilité des gares et des haltes ferroviaires
  • Soutien aux projets de Lignes à Grande Vitesse (LNMP, GPSO),
  • Amélioration du service et de l’offre par une nouvelle convention SNCF – Région Occitanie pour l’exploitation des liO Trains.

Le Plan Rail

La Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée investit 800 millions d’euros sur dix ans pour le développement du transport ferroviaire sur son territoire. Le Plan Rail 2020-2030 vise un objectif de 100 000 voyageurs par jour le plus vite possible dans les trains régionaux et un essor dynamique du transport ferroviaire des marchandises.

La Région accélère son investissement en faveur de la décarbonation du secteur des transports avec le nouveau Plan Rail, adopté en novembre 2020. Doté d’une enveloppe de 800 millions d’euros, il abonde un premier fonds d’urgence régional de 76 millions d’euros débloqué en 2019, en faveur de la modernisation et du développement du train sur l’ensemble du territoire d’Occitanie.

Cette mobilisation de moyens entend positionner le train régional, mode de transport le moins polluant aujourd’hui, comme une alternative attractive à l’usage de la voiture individuelle et au transport de marchandises. Elle se déploie en quatre axes.

Aménager les gares du futur et créer les pôles d’échanges

La Région se mobilise pour coordonner les moyens de mobilité sur le territoire d’Occitanie en favorisant les modes doux de déplacement et les transports en commun. Pour y parvenir, elle cofinance les aménagements ou la restructuration des Pôles d’Echanges Multimodaux (PEM) autour de 41 gares d’Occitanie.

Ces PEM ferroviaires situés en gares permettent le changement de mode de transports entre le train, le car, la voiture ou le vélo. Ils intègrent de nouveaux services sur le modèle de la « gare du futur » expérimentée à Figeac. Rachetée puis reconstruite par la Région, cette gare a été un laboratoire de réflexion et d’aménagements pour le développement de PEM multiservices et éco-conçus.

Préserver et développer le réseau des transports ferroviaires

La Région poursuit ses efforts pour garantir la pérennité des « petites lignes » ou lignes de desserte fine d’Occitanie. Ces infrastructures indispensables à l’irrigation des territoires urbains comme ruraux, représentent plus de la moitié du réseau ferroviaire d’Occitanie utilisé par les trains liO.

Conformément aux dispositions de la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM), la Région se voit confier la gestion directe des chantiers de réhabilitation sur les lignes Montréjeau-Luchon et Alès-Bessèges, actuellement fermées à la circulation. Ainsi, le Plan Rail programme la réouverture de cinq lignes, dont la Rive Droite du Rhône, en 2022, après quarante ans d’interruption.


Zoom sur les lignes nouvelles

C’est en région Occitanie que se situent les territoires les plus éloignés en temps de transport ferroviaire de la capitale, et en particulier la 4ème ville de France, Toulouse. Pour désenclaver l’Occitanie et ses habitants, la Région porte la voix des territoires et mobilise depuis de longues années les citoyens et acteurs économiques autour des projets de LGV Grand projet du Sud-Ouest (GPSO) et Ligne nouvelle Montpellier-Perpignan (LNMP), projets d’intérêt européen majeur.

Par ailleurs, seule la réalisation de lignes nouvelles permettra de pouvoir augmenter le nombre de trains liO sur les lignes historiques saturées, et la création de « Services Express Régionaux Métropolitains » (SERM) ou RER régionaux.

La réalisation des deux projets de LGV est un maillon essentiel de l’optimisation des gains de temps entre les métropoles et offre de nouvelles perspectives de services jusqu’ici non envisagées, par exemple sur des relations entre la façade atlantique et les métropoles de Nîmes, Montpellier et au-delà.

Avec le Contournement Nîmes - Montpellier et la LGV Méditerranée entre Nîmes, Avignon et Marseille déjà en service, la réalisation des 2 lignes concourra, avec le projet LN PACA, à la création d’un barreau ferroviaire Est-Ouest à haute performance reliant 3 Régions du Sud de la France et 5 des 10 agglomérations françaises les plus peuplées.

Grâce à la Région, la loi a permis la création d’une société publique chargés de porter le financement de chacun des deux projets de lignes nouvelles.

Grand Projet du Sud-Ouest : désenclaver le grand sud-ouest en l’insérant dans le réseau européen à grande vitesse, développer le SREM au nord de Toulouse

  • Présentation du projet :
    • Ligne nouvelle à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse, permettant de relier Toulouse à Paris en 3h05 et Toulouse à Bordeaux en 1h05 ;
    • Ligne nouvelle à grande vitesse entre Bordeaux et Dax, permettant de relier Dax à Bordeaux en moins de 55 min et Dax à Toulouse en 1h25 ;
    • Aménagements Ferroviaires au Nord de Toulouse (AFNT) et Aménagements Ferroviaires au Sud de Bordeaux (AFSB) : branches prioritaires de chacune des étoiles ferroviaires toulousaines et bordelaises.
  • Enjeux du projet :
    • Offrir des temps de parcours vers Paris depuis Toulouse équivalents aux autres grandes métropoles françaises et renforcer ainsi son attractivité ;
    • Décarboner la mobilité moyenne et longue distance
    • o Construire une liaison ferroviaire performante entre les deux façades maritimes, inscrite au corridor Atlantique du Réseau de Transport Européen (RTE-T) et engager la liaison entre les deux corridors européens.

Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan : réaliser le chaînon manquant du corridor européen, développer un SERM Littoral

  • Présentation du projet :
    • Ligne nouvelle à grande vitesse mixte voyageurs et fret entre Montpellier et Béziers (phase 1) puis entre Béziers et Perpignan (phase 2), permettant de relier Perpignan à Montpellier en moins d’une heure.
    • En phase 2 terminée : achever le corridor MED
  • Enjeux du projet :
    • Rapprocher Paris et les métropoles régionales françaises (Toulouse, Montpellier, Marseille, Lyon) avec Barcelone et contribuer activement à la création d’un véritable arc méditerranéen à Grande Vitesse ;
    • Garantir la robustesse de la liaison ferroviaire Bordeaux-Marseille dans un contexte de fragilisation croissante de la ligne classique dont la vulnérabilité paraît inexorable ;
    • La création d’une société de financement est indispensable à la concrétisation du projet LNMP.

Renouveler le parc matériel roulant et expérimenter les trains à faible empreinte carbone

Côté matériel roulant, les investissements régionaux se poursuivent pour moderniser le réseau ferroviaire régional :

  • Renouvellement du parc de matériel roulant obsolète avec l’achat réalisé de nouvelles rames (18 rames à deux niveaux Région2N et 54 rames Régiolis électriques ou bimodes) ;
  • Rénovation de 25 Autorails Grande Capacité rénovés par l’entreprise SAFRA à Albi, programme de révision à mi-vie des 83 rames engagés sur 2023-2030 ;
  • De nouvelles acquisitions engagées avec 18 rames Régio2N supplémentaires neuves d’ici 2026.

La Région Occitanie innove également avec trois expérimentations visant à verdir la flotte des trains régionaux : le train hybride qui roule en 2023, le train à batteries dont la circulation est prévue en 2024 et le train à hydrogène testé en 2024, les 3 rames étant mises en service en 2026.

Développer le transport de marchandises par FRET

Souhaitant prioriser le fret par voie ferroviaire pour le transport des marchandises, la Région accompagne financièrement l’essor du report modal de la route vers le rail : associée à Nouvelle Aquitaine, la Région s’est engagée dans le transfert de la ligne de fret ferroviaire Auch-Agen et sa mobilisation a permis de relancer le train des Primeurs Perpignan-Rungis,. La Région est aussi partie prenante dans le transport combiné (container) avec Perpignan St Charles Conteneurs Transport et soutient la réalisation d’embranchement particulier pour les entreprises.


La Convention Région SNCF d’exploitation des trains liO 2023-2032

La Région Occitanie et SNCF Voyageurs ont signé une nouvelle convention d’exploitation des trains régionaux liO, pour la période 2023-2032. Cette nouvelle convention, approuvée en assemblée plénière du Conseil régional du 23 mars 2023, permettra à la Région de continuer à améliorer l’offre de service liO Train lors des dix prochaines années.

Les chiffres clés de la nouvelle convention :

  • Un budget de 4 Mds d’€ jusqu’en 2032 ;
  • Objectif 100 000 voyageurs par jour dès que possible (80 000 voyageurs quotidiens aujourd’hui ;
  • +24 % de trains, soit 110 trains supplémentaires par jour ;
  • +27% de places supplémentaires mises à disposition, soit 51 000 places supplémentaires par jour ;
  • Pour une qualité de service renforcée : - 9% de trains supprimés, soit 1 500 trains maintenus en plus par an et – 26% de trains en retard, soit 33 000 trains par an remis à l’heure ;
  • La plus haute exigence sur la qualité de service traduite par des pénalités pouvant atteindre 5% du coût d’exploitation des trains ;
  • Pour la 1ère fois en France, un engagement de ponctualité à l’échelle du groupe SNCF ;
  • 540 M€ d’investissement dans le matériel roulant identifiés sur la période 2023-2032 ;
  • Objectif de réduction de 40% des émissions de CO2, soit 20 000 tonnes non rejetées dans l’atmosphère ;
  • Création d’un nouveau centre de maintenance à Narbonne pour optimiser et accélérer les opérations de maintenance, et permettre d’entretenir les 18 rames supplémentaires ;
  • Maintien d’une politique tarifaire volontariste, attractive et innovante : opérations à 1 €, dès 16 ans extension de l’offre « + = 0 » aux trains et aux cars liO, création de +=flex pour tous les types de déplacements, poursuite des tarifs dégressifs pour les 60 ans et + avec « + = - », etc… ;
  • 11 000 emplois liés à la nouvelle convention.

Des trains liO plus nombreux

Pour faciliter les déplacements du plus grand nombre et fidéliser les voyageurs, la Région Occitanie continuera à développer l’offre de transport ferroviaire régionale. Pour cela, elle augmentera le nombre de trains sur plusieurs lignes du territoire, rouvrira entièrement 5 lignes de trains et entend créer une liaison transfrontalière (Toulouse) Perpignan Figueras (Barcelone).

  • Auch-Toulouse :
    • Ajout de trains supplémentaires en 2029
    • Extension de la ligne St-Cyprien-Arènes–Colomiers jusqu’à Brax-Léguevin pour passer de 2 à 4 trains par heure et créer une interconnexion avec la future 3ème ligne du métro toulousain
  • Mazamet - Toulouse : Ajout de trains supplémentaires dès 2024 ainsi qu’en 2029
  • Rodez-Albi - Toulouse : Ajout de trains supplémentaires dès 2024 ainsi qu’en 2029
  • Figeac-Toulouse :
    • Réouverture de la ligne le 8 juillet 2023
    • Ajout de trains supplémentaires dès 2024 ainsi qu’en 2029
  • Agen / Brive-la-Gaillarde - Toulouse :
    • Ajout de trains supplémentaires en 2027
    • Création d’une nouvelle halte intermodale à Route-De-Launaguet/La-Vache en 2027 permettant une interconnexion avec le métro toulousain (ligne B et future 3e ligne)
  • Toulouse - Narbonne :
    • Ajout de trains supplémentaires en 2025
    • Objectif minimum 1 train/par heure en période creuse
    • Création d’une halte à Labège-La-Cadène pour créer une interconnexion avec la 3e ligne du métro toulousain
  • Avignon / Marseille-Nîmes-Montpellier-Béziers-Narbonne-Perpignan (Portbou) :
    • Ajout de trains supplémentaires en 2023 (déjà effectif) et 2026
    • Augmentation du nombre de trains en heure creuse entre Nîmes - Narbonne, Montpellier - Lunel et Lunel – Nîmes
  • Nîmes-Le-Grau-du-Roi : ajout de trains supplémentaires dès 2024, dont certains sur lesquels sera expérimenté le train à batterie.
  • Rodez - Brive-la-Gaillarde :
    • Ajout de trains supplémentaires en 2026
    • Adaptation des horaires pour assurer les correspondances pour Paris à Brive avec les Intercités renouvelés
  • Nîmes - Marvejols/Langogne - Clermont-Ferrand : ajout de trains supplémentaires en 2025
  • Villefranche-Vernet-les-Bains-La Tour de Carol-Enveitg (Train Jaune) : ajout de trains supplémentaires en 2027
  • (Toulouse) - Perpignan – Figueras (Barcelone) : étude d’une création de liaisons en 2030

Des lignes rouvertes aux trains de voyageurs

  • Montréjeau - Luchon :
    • Mise en service commerciale des 3 rames hydrogène entre (Toulouse), Montréjeau et Luchon en 2026
  • Pont-St-Esprit - Avignon - Nîmes :
    • Réouverture de nouvelles gares sur la ligne en 2026. Prévisionnel : Laudun-l’Ardoise, Roquemaure- Tavel, Villeneuve-lès-Avignon, Aramon, Marguerittes
    • Ajout de trains supplémentaires en 2026 avec la création du terminus de Pont St Esprit.
  • Limoux - Quillan :
    • Réouverture de la ligne 5 avec 5 arrêts d’ici 2030 : Alet-les-Bains, Couiza-Montazels, Esperaza, Campagne-sur-Aude, Quillan.
  • Alès - Bessèges :
    • Réouverture de la ligne avec 8 arrêts en 2028 : Alès, Salindres, St-Julien-Les-Fumades, St-Ambroix, Molières-sur-Cèze, Gammal, Robiac, Bessèges.
  • Rodez - Séverac - (Millau) :
    • Réouverture de la ligne avec 6 arrêts d’ici 2030 : Rodez, Bertholène, Laissac, Sévérac-le-Château, Aguessac, Millau.

Le transport routier

Le SRADDET pose les nouvelles orientations en faveur des routes départementales, transfert de compétence dicté par la loi NOTRe. Au titre du CPER 2015-2020, la Région intervient sur des projets routiers nationaux.

Ainsi la Région prend en considération :

  • Le financement partiel des infrastructures routières départementales
  • L’intervention sur le réseau routier national
  • L’organisation des transports non-urbains depuis janvier 2017
  • La gestion des transports scolaires depuis septembre 2017

Chiffres clés :

  • 370 lignes régulières d’autocars
  • 60 000 voyageurs commerciaux par jour
  • 4000 services de transports scolaires quotidiens
  • 170 000 élèves transportés chaque jour
  • 6 000 véhicules
  • 3 gares routières en gestion directe

Autres mobilités

Le Plan Régional Vélo II

Accélérer les réponses aux enjeux de la mobilité cyclable

La Région Occitanie, Autorité Organisatrice des Mobilités Régionales et cheffe de file de l’intermodalité, porte une ambition majeure en faveur du développement des mobilités décarbonées à travers notamment son réseau liO (liO Train et liO Car).

Le Plan Vélo 2 de la Région Occitanie propose ainsi une approche globale de l’écosystème vélo et mobilise en transversalité l’ensemble de ses politiques publiques régionales en la matière :

  • La mobilité pour soutenir le financement des infrastructures cyclables et l’intermodalité.
  • L’économie pour accompagner le Cluster Vélo Vallée et le développement de la filière du cycle.
  • Le tourisme pour faciliter la découverte de l’Occitanie à vélo.
  • L’éducation et la jeunesse pour encourager la mobilité des lycéens à vélo.
  • Le sport pour favoriser la pratique cycliste.

La Région Occitanie alloue au Plan Vélo 2 un budget de 100 millions d’euros pour la période 2024/2028. Inscrite dans son Pacte Vert, la décarbonation est donc clairement une préoccupation régionale majeure avec l’ambition de devenir la 1ère région d’Europe à Énergie positive.

L’objectif de la Région est manifeste : donner la priorité au transport public… et au vélo !

Le Plan vélo II s’articule autour de 7 priorités et 15 mesures opérationnelles et financées

  • Priorité 1 : Accompagner les territoires non AOM dans la définition et la mise en œuvre de leur stratégie cyclable.
    • Mesure 1 : Soutenir l’ingénierie des collectivités non AOM avec un dispositif de type « Micro-mission » -
    • Mesure 2 : Développer une notion d’Aire de Mobilité en milieu peu dense – Nouveau dispositif
  • Priorité 2 : Développer la pratique quotidienne du vélo
    • Mesure 3 : Soutenir la réalisation de pistes cyclables - Nouveau règlement d’intervention
    • Mesure 4 : Aider à l’acquisition de vélo
  • Priorité 3 : Faciliter l’intermodalité
    • Mesure 5 : Créer un nouveau service liO de location de vélo en gares – Expérimentation en 2024
    • Mesure 6 : Equiper les gares de stationnements vélo sécurisés
  • Priorité 4 : Positionner l’Occitanie comme une grande destination du tourisme à vélo.
    • Mesure 7 : Soutenir la réalisation de voies vertes et véloroutes - Nouveau règlement d’intervention
    • Mesure 8 : Développer la mise en tourisme des itinéraires cyclables
    • Mesure 9 : Assurer la promotion de la destination « Occitanie à vélo »
  • Priorité 5 : Développer les filières économiques du cycle et de la mobilité.
    • Mesure 10 : Poursuivre le soutien au cluster Vélo Vallée
    • Mesure 11 : Soutenir le développement des entreprises artisanales et industrielles du cycle et les entreprises positionnées sur les marchés de la mobilité
  • Priorité 6 : Encourager la mobilité des lycéens à vélo.
    • Mesure 12 : Lancer un service de Prêt de vélo aux lycéens - Expérimentation en 2024
    • Mesure 13 : Faciliter l’accès aux lycées de la Région et les équiper de stationnements vélos qualitatifs
  • Priorité 7 : Soutenir la pratique cyclable sportive et de loisir
    • Mesure 14 : Accompagner les clubs et les grands évènements cyclistes
    • Mesure 15 : Soutenir la création d’équipements cyclables

Le covoiturage

Afin de garantir une véritable complémentarité avec le réseau structurant liO, la Région se tourne aujourd’hui vers les mobilités alternatives en misant sur le covoiturage. L’objectif est de garantir la desserte de tous les territoires jusqu’au dernier kilomètre.

Faciliter les déplacements des habitants de l’Occitanie, limiter les coûts de transport, fluidifier le trafic routier, préserver l’environnement en réduisant les émissions de gaz à effet de serre, un pari prometteur pour devenir ensemble la première Région à énergie positive d’Europe et assurer à tous une plus grande mobilité !

L’intermodalité : un pilier essentiel de liO

Les nouvelles mobilités ont été décrites dans le Pacte Vert approuvé en Assemblée Plénière du 9 novembre 2020 comme le 4ème pilier de la politique de transport de la Région, rejoignant ainsi les 3 premiers piliers que sont le train liO, le car liO et les Pôles d’Echanges Multimodaux (PEM) pour constituer un « service de mobilité d’intérêt public ».

Dans cette perspective, le covoiturage, avec les autres nouvelles mobilités, doit permettre de compléter la chaine de déplacement assurée par les réseaux de transports liO.

Ainsi, la Région Occitanie fait le choix d’une politique de covoiturage d’intérêt public intégrée à la gamme des services de mobilité liO, ciblant les courts trajets, en complémentarité avec l’offre car ou train.

La Région Occitanie a adopté son plan régional de covoiturage

La Région Occitanie définit le covoiturage d’intérêt public régional, nommé « covoiturage avec liO », selon les critères précisés dans la Délibération de la Commission Permanente du 13 juillet 2022.

Le plan régional de covoiturage vise à inciter les automobilistes à covoiturer sur des trajets courts ou moyennes distances du quotidien, notamment par une participation financière.

Récemment classée 3e région la plus prisée par les covoitureurs par la plateforme leader du covoiturage en France, l’Occitanie enregistre une progression de 55% du nombre de covoitureurs sur une année.

La Région est déjà engagée dans une expérimentation avec 4 plateformes locales dans les départements de l’Aude, de la Haute-Garonne, de l’Hérault et du Gard.

  • COVOITUREZ MALIN ! avec La Trame et Ecosyst’m sur le Plateau Audois
  • MOBI & CO avec Karos sur le Bassin Ouest Toulousain en Haute-Garonne
  • PICHOLINES avec Mobicoop sur le Pays Cœur d’Hérault
  • ALES’Y avec Instant System et Keolis sur le Bassin d’Ales dans le Gard

La Région généralise aujourd’hui le covoiturage à l’ensemble du territoire avec 5 plateformes

La Région Occitanie a adopté un plan régional de covoiturage, dans l’objectif de compléter son offre de mobilité jusqu’au dernier kilomètre. Celui-ci fixe un cadre au covoiturage d’intérêt public, dénommé « covoiturage liO », qui vise en particulier à apporter des garanties de sécurité et qualité de service aux usagers ainsi qu’une meilleure lisibilité de l’offre complète de mobilité sur chaque territoire. Il est mis en œuvre par l’intermédiaire d’opérateurs et en lien avec les territoires, et repose sur des critères permettant d’assurer une complémentarité à l’offre train et car liO, une tarification en cohérence avec la gamme tarifaire liO, et une évaluation de service.

Une aide financière est accordée aux conducteurs et covoitureurs sur les trajets inférieurs à 30 km.

Pourquoi choisir le covoiturage ?

  • Un mode de transport plus économique
  • Une pratique plus solidaire
  • Un geste écologique pour préserver l’environnement
  • Une occasion de tisser du lien social, de voyager dans une atmosphère conviviale
  • Une complémentarité avec les réseaux de transports liO

Actualités

132 résultats

Suivez en direct l’Assemblée plénière du 28 mars

27 mars 2024

Les 158 conseillers de la Région Occitanie se réunissent en visioconférence pour l’Assemblée plénière depuis Toulouse et Montpellier. Suivez en direct leurs échanges ce jeudi 28 mars, dès 10h.

De nouvelles actions concrètes contre le réchauffement climatique

4 mars 2024

Réunis en commission permanente le 1er mars 2024, les élus de la Région Occitanie ont voté de nouvelles dispositions en matière d’alimentation, d’économie d’énergie, d’énergie renouvelable et de transport durable, permettant ainsi d’accélérer le Pacte Alimentaire Durable et le Pacte Vert.

Cap sur les mobilités de demain pour Toulouse

24 janvier 2024

L’Occitanie répond présente pour relever le défi des mobilités à Toulouse et ses alentours. Avec l’ensemble des acteurs, elle prépare la candidature de la métropole pour mettre en place un Service express régional métropolitain. Objectifs : simplifier le quotidien de tous les habitants et décarboner les déplacements.


Aides et appels à projets

16 résultats

Écochèque mobilité - Lycéen boursier de classe de seconde

24 octobre 2023

La Région soutient et facilite les mobilités quotidiennes des jeunes, et la mobilité cyclable en particulier grâce à une aide à l’acquisition d’un vélo pour les élèves boursiers de classe de seconde.

"Eco-chèque mobilité" - Bonus vélo adapté PMR

11 janvier 2023

La Région Occitanie souhaite favoriser le développement de la pratique du vélo pour tous en proposant aux personnes en situation de handicap un dispositif d’aide financière pour l’achat d’un vélo adapté.

Éco-chèque mobilité artisan - Achat ou location d’un véhicule utilitaire léger électrique ou hybride rechargeable neuf avec mise au rebut d’un véhicule ancien - Achat d’un vélo cargo à assistance électrique neuf

16 décembre 2022

La Région Occitanie crée un nouvel éco-chèque mobilité en faveur des artisans. Cette aide est cumulable avec les autres aides publiques.

[1Gares ou haltes ferroviaires ou routières qui regroupent plusieurs modes de transport, pour favoriser l’intermodalité.