Les portraits

Jean-Christophe Bourquin, cap sur l’innovation viticole

Le château de Pena était spécialisée dans le muscat et le Rivesaltes, en vrac. Face à la crise et à l’évolution des marchés, ils ont décidé de mettre le cap sur les vins secs et l’embouteillage sur place, avec des exigences accrues.

À Cases de Pene dans les Pyrénées-Orientales, Jean-Christophe Bourquin n’en revient pas : "En trente ans de métier, je n’ai jamais vu une telle précocité. Les vendanges ont débuté le 9 août, avec quatorze jours d’avance."
L’extension du réseau d’irrigation y est pour beaucoup, sur des terres où la sécheresse avait largement amputé la vendange 2016.

Grâce à cet investissement, financé à 80 % par le fonds européen Feader, la Région et d’autres collectivités, nous avons irrigué 70 hectares de vignes sur 330 au profit de la qualité des baies et de la maîtrise des volumes. Avec des rendements bien en deçà des seuils de l’appellation, il en va de la pérennité des exploitations et de la cave.

Cette dernière affiche une belle santé qu’elle doit à un virage à 180°.

Château de Pena s’est donné les moyens de ses ambitions. À commencer par la construction en 2011 d’un local de stockage et de mise en bouteille climatisé, doté de matériel de pointe, qui a bénéficié d’une aide de la Région de 120 000 euros, et l’agrandissement du caveau labellisé Sud de France.