Pour aller plus loin

Concevoir, aménager : ces métiers qui façonnent notre cadre de vie

Derrière chaque bâtiment, maison, bureau, commerce ou encore espace public, il y a des professionnels qui, avant et après la construction, conçoivent le projet et assurent son aménagement. Qui sont-ils ?

Sommaire de la page

Quels métiers avant et après une construction ?

Dans la famille des métiers de la conception, on trouve des professionnels qui :

  • réfléchissent à l’aménagement du territoire : urbanistes, géomètres-topographes, ingénieurs et ingénieures en génie civil… ;
  • imaginent et dessinent les plans : architectes, dessinateurs-projeteurs ou dessinatrices-projecteuses, BIM managers (spécialistes des maquettes numériques en 3D)…

Après la construction, d’autres pros interviennent dans deux grands domaines :

  • aménagement intérieur : architectes d’intérieur, designers d’espace, décorateurs et décoratrices, menuisiers et menuisières… ;
  • aménagement extérieur : jardiniers et jardinières-paysagistes, piscinistes…

Concevoir des bâtiments accessibles : un enjeu-clé
L’Occitanie montre la voie en matière d’accessibilité avec un guide destiné aux concepteurs des lycées neufs et autres bâtiments de la Région. L’idée ? Garantir la prise en compte des besoins de tous les usagers, notamment ceux porteurs d’un handicap.

Comment se former ?

Il existe des formations à tous les niveaux d’études pour ces divers métiers. Quelques exemples :

  • après la 3e : CAPA jardinier paysagiste, bac pro aménagements paysagers ou encore 2de pro métiers de l’agencement, de la menuiserie et de l’ameublement ;
  • cursus bac + 2 ou 3  : BTS métiers du géomètre-topographe et de la modélisation numérique, BTSA métiers du végétal, BUT génie civil, DN MADE mention espace… ;
  • cursus bac + 5 : école d’architecture (ENSA Toulouse, ENSA Montpellier) ou formation universitaire (master urbanisme et aménagement par exemple).

Des tendances porteuses en Occitanie

Les enjeux des transitions énergétique et écologique guident désormais tous les secteurs d’activité, tout en créant des opportunités professionnelles. Ainsi, dans le domaine de l’aménagement, on s’efforce notamment de :

  • Limiter l’extension des villes sur les milieux naturels : certaines connaissent des démographies en forte croissance, comme Toulouse et Montpellier, qui gagnent chaque année respectivement 10 000 et 7 000 habitants environ. Urbanistes, écologues ou encore géomètres jouent alors un rôle-clé dans l’aménagement du territoire.
  • Faire entrer la nature en ville, pour réduire la pollution, lutter contre le réchauffement climatique, préserver la biodiversité et un cadre de vie sain et agréable, indispensable à la bonne santé – y compris mentale ! – de ses habitants. À cette fin, on a besoin de paysagistes, d’hydrauliciens et hydrauliciennes, de techniciens et techniciennes en matériaux, pour créer des parcs et végétaliser les toits, mieux gérer les eaux pluviales, imaginer des bâtiments moins énergivores…
  • Favoriser l’économie circulaire : rénover et réemployer les matériaux et le mobilier, cela demande de nouvelles expertises dans les bureaux d’études, les agences d’architecture, les entreprises d’aménagement intérieur et les industries.

Place au « vintage » !
« Quand on démolit, on rénove et on réutilise de plus en plus. Il existe même des bourses de réemploi de matériaux et de mobilier. » Philippe Labaume, délégué régional des CAUE (Conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement) d’Occitanie, prend pour exemple « la cité administrative de Toulouse, transformée en résidence étudiante et en grande partie équipée de mobilier réemployé ».

En savoir plus