KARINE BARRANDON

Sentir les immortelles dans le vent, se perdre dans les vallées, ramasser de mûres, des grisets, écouter le vent, avoir le vertige, trouver des fossiles, des gravures rupestres, s’arrêter,
filmer les ascalaphes ou écouter les cigales, les bombiles ou le silence, chacune de mes marches est une immersion, une découverte, une aventure, une rencontre qui me rend heureuse, me structure.
Me déconnecter, déconstruire, oublier, puis par éclats, par vignettes commencer à reconstruire à ré-assembler un « paysage » dans l’atelier. Je donne à voir des images, déployées en une variété de médiums : photographie, dessins, peintures, vidéos, son, installations. J’essaye de restituer cette notion de présent au plus prêt et de conserver ce point de vue mobile qui me permet de rester attentive au vivant.